Ceci est une lettre ouverte des associations de défense des consommateurs adressée au ministre burkinabè du Commerce et au Gouvernement du Faso ».
« Nous saluons les efforts actuels du gouvernement sur l’augmentation injustifiée des prix des produits de grande consommation.
C’est dans cet ordre d’idée que les associations de consommateurs veulent attirer votre attention à travers la hausse du prix du riz actuelle (16.500 FCFA) cela ne se justifie pas parce qu’il n’y a pas eu de fluctuation au niveau du pétrole et du transport, pire encore l’état à supprimer des taxes sur l’importation du riz. Donc il n’y a aucune raison pour que ses prix augmentent actuellement au moment où les Burkinabè se sacrifient pour l’effort de guerre et les actes patriotiques.
Nous pensons que le ministre doit réunir les principaux importateurs de riz, investiguer et prendre des mesures vigoureuses en amont et aval pour stopper cette spéculation surtout avec les carêmes à venir, même s’il faut aller à des solutions de coercitions extrêmes pour donner l’exemple aux spéculateurs à l’instar de la lutte des communes contre l’incivisme (sévir chez les grands comme les petits).
Nos autorités encouragent la consommation locale (produire et consommons burkinabè) nous constatons que le riz local est devenu introuvable et nettement en hausse plus cher que le riz importé. Nous avons mené une petite enquête et nous nous rendons compte que des commerçants spéculent avec le riz local en stockant et augmentant les prix (exemple le riz de Dano a disparu des étales et si vous le trouvez, il est passé de 12 mille à 15.000F)
- Nous demandons également au ministre d’ouvrir l’œil au niveau de la SOFITEX, nous ne pouvons pas comprendre et admettre que la SN-CITEC (l’état Burkinabè est actionnaire) soit en manque de graine de coton pour produire huile. La SOFITEX doit revoir les quotas et exclure les spéculateurs et dealers. Nos associations se mettent à votre disposition pour ce travail de salubrité publique.
Monsieur le Ministre et tout votre gouvernement doit s’attaquer frontalement à ses spéculateurs de tous ordres, car cela ressemble à du sabotage au détriment du Faso.
Pour les Associations de défense des Consommateurs du Faso
Joseph OUEDRAOGO
