Accueil Politique Burkina: l’opposition politique perd trois partis

Burkina: l’opposition politique perd trois partis

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Les animateurs de la conférence de presse avec Abdoul Salam Diallo du PDF Laafi (à gauche), Evrard Sorgho du PEDN ( au milieu) et Inoussa Ouédraogo du PCDP

La coalition entre le Parti écologiste pour un Développement nouveau (PEDN), le Parti centriste pour la Démocratie et le Progrès (PCDP) et le Parti pour la Démocratie et la Fédération (PDF/Laafi) ont informé de leur décision de quitter le Chef de file de l’opposition (CFOP), au cours une conférence de presse ce samedi 23 septembre 2017  à Ouagadougou.

 

Au sujet de leur retrait du Chef de file de l’opposition (CFOP), le président du PDF/Laafi, Abdoul Salam Diallo, a fait savoir que cela est dû au fait que « les choses ne partaient plus au sens souhaité ». Vont-ils rejoindre la majorité ou dans quelle catégorie les classer ? A cette question, la coalition dit travailler sur le sujet et bientôt, le grand public saura quel cadre elle a choisi.

Pour les grognes sociales que le Burkina Faso vit ces derniers temps, Evrard Sorgo demande aux Burkinabè d’être encore patients. « Qui va nous garantir qu’un autre régime peut régler le problème du Burkina Faso en six mois ? », s’est-il interrogé.

« Des voix se lèvent aujourd’hui pour demander le retour de l’ancien Président Blaise Compaoré. Alors, il est de notre devoir d’attirer l’attention du peuple burkinabè sur les facteurs provoquant l’instabilité », a indiqué le président du Parti écologiste pour un Développement nouveau (PEDN), Evrard Sorgo. Et de poursuivre que le peuple oublie les tenants et aboutissants de ce projet (le retour de Blaise Compaoré).

Le PEDN, le PCDP et le PDF/Laafi ont jugé ce retour « d’option politique inopportune dangereuse et inacceptable » pour la stabilité et la situation sociopolitique actuelle du Burkina Faso. Pour ce faire, ces partis politiques attirent l’attention de la population afin de ne pas céder « aux marchands d’illusion » mais au contraire, de « travailler à consolider les acquis de l’insurrection populaire » des 30 et 31 octobre 2014.

Par Boureima DEMBELE