Accueil Monde Conflit russo-ukrainien: reprise des affrontements malgré le cessez-le-feu annoncé par Moscou

Conflit russo-ukrainien: reprise des affrontements malgré le cessez-le-feu annoncé par Moscou

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Char de combat militaire léger français

Le cessez-le-feu unilatéral russe de 36 heures ordonné par Vladimir Poutine pour la Noël orthodoxe est entré en vigueur le vendredi 6 janvier 2023 mais les heures précédant la trêve ont été marquées par une reprise des affrontements. La Russie assure respecter sa trêve, mais accuse Kiev de poursuivre les bombardements, rapportent des médias occidentaux.

Des bombardements se sont notamment poursuivis à Bakhmout, et des frappes ont été notifiées à Kramatorsk. Plusieurs attaques à mettre à l’actif des deux camps se poursuivent ce vendredi 6 janvier 2023 à Bakhmout, épicentre des combats dans l’est de l’Ukraine, et des bombardements ailleurs dans le pays, malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu unilatéral décrété par la Russie à l’occasion de la Noël orthodoxe.

Les autorités séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine ont, pour leur part, fait état de plusieurs bombardements ukrainiens sur leur bastion de Donetsk avant et après l’entrée en vigueur théorique du cessez-le-feu, annoncé la veille par le président Vladimir Poutine, rapporte Ouest-France.

Le journal a rappelé qu’à la suite d’un appel du patriarche orthodoxe russe Kirill, mais aussi une proposition du chef de l’État turc Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine avait demandé à son Armée d’observer un «cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties à partir de 12 h (09 h GMT) le 6 janvier jusqu’à 24 heures (21 h GMT) le 7 janvier».

Hier jeudi, des médias annonçaient dans leurs colonnes que la France va donner des chars de combats légers, des engins blindés qui ont une grande puissance de feu à l’Ukraine. Mais cette annonce est interprétée par certains analystes politiques comme une forme de co-belligérance dans ce conflit qui dure depuis près d’un an.

Selon certains analystes, cette livraison française de matériel militaire ne changera pas le sort du conflit armé car ces quelques dizaines de chars légers ne feraient pas le poids devant la Russie qui possède plus de 12 000 chars lourds tandis que l’Ukraine possède environ la moitié, plus de 6 500.

Par Wakat Séra