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Coronavirus dans le monde: près de 300 000 morts dont plus de 85 000 décès aux Etats-Unis

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Alors que le bilan mondial du Covid-19 s’approche ce jeudi des 300 000 décès dans le monde, de nombreux pays lèvent peu à peu leurs restrictions mises en place pour endiguer l’épidémie, comme les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne, ou encore l’Allemagne. Mais l’OMS met en garde face à ce virus qui « pourrait ne jamais disparaître ».

La pandémie de coronavirus est une véritable catastrophe sanitaire. Les conséquences sont terribles tant sur le plan humain que sur le plan économique. La maladie a fait près de 300 000 victimes et contaminé plus de 4,4 millions de personnes, selon un bilan de sources officielles sans doute largement sous-estimé. Avec plus de 1,4 million de cas de Covid-19 déclarés et plus de 85 000 décès, les Etats-Unis sont le pays le plus sévèrement touché. Le continent européen est également très endeuillé. Le Royaume-Uni comptabilise plus de 33 000 victimes, l’Italie a enregistré plus de 31 000 décès avec un bilan quotidien qui repart légèrement vers le haut, et l’Espagne et la France comptent plus de 27 000 décès.

En dépit de la poursuite de la pandémie du nouveau coronavirus, l’Union européenne a appelé mercredi ses membres à rouvrir leurs frontières intérieures pour faciliter le tourisme. La Commission européenne souhaite une réouverture « concertée » et « non discriminatoire » des frontières intérieures de l’UE afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme, qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union. « Si nous faisons tous des efforts, nous n’aurons pas à passer l’été bloqués à la maison ou l’été ne sera pas complètement perdu pour l’industrie touristique », a déclaré la vice-présidente exécutive de la Commission, Margrethe Vestager.

Au moment où des pays commencent à lever progressivement les restrictions imposées pour tenter de freiner l’épidémie apparue en décembre en Chine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé ce mercredi un message alarmant. « Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre », a déclaré Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse. Il a insisté sur le fait que « ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître ».

Coronavirus en Chine

La Chine continue d’enregistrer de nouvelles contaminations confirmées sur son territoire. Les autorités sanitaires chinoises ont indiqué en avoir détecté 7 nouvelles mercredi en 48h, en précisant qu’aucune victime supplémentaire du Covid-19 n’était à déclarer. Sur ces sept nouveaux cas, la Commission nationale a précisé qu’un seul était importé. Les six autres cas de coronavirus ont été rapportés à Jilin, une ville du Nord-est du pays. « La situation actuelle liée au COVID-19 est assez complexe et grave, et il y a un risque important que le virus se propage davantage », s’est exprimée l’adjointe au maire de Jilin. La ville a ainsi décidé ce mercredi de placer ses habitants en confinement partiel, par crainte d’une deuxième vague épidémique dans le pays. Depuis le début de l’épidémie, le pays a comptabilisé près de 83 000 personnes testées positives au Covid-19, maladie qui a fait 4 633 victimes selon les chiffres officiels.

De son côté, la métropole de Wuhan avait été particulièrement touchée par le coronavirus depuis décembre 2019. La ville a également détecté de nouveaux cas d’infections. Alors que ces derniers font craindre une reprise de la contagion dans la métropole chinoise, cette dernière souhaite entreprendre de tester l’ensemble de ses onze millions d’habitants, ont rapporté mardi des médias, même si cette information n’a pour l’instant pas été officiellement confirmée. La quasi-totalité de la province chinoise du Hubei (où se trouve Wuhan) avait été bouclée dès fin janvier afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus. La ville de Wuhan, a mis fin au bouclage le 8 avril, et depuis, les habitants reprennent peu à peu un rythme de vie plus normal.

Alors que toutes les écoles chinoises étaient fermées depuis la fin janvier en Chine, des collégiens et des lycéens de Pékin et Shanghai ont pu reprendre le chemin de l’école ce lundi, de manière ultra-sécurisée, avec masques et prises de température. Masques, caméras infrarouges pour détecter une possible fièvre et distances de sécurité : les lycéens de Terminale ont repris les cours mercredi à Wuhan, la métropole chinoise d’où l’épidémie de Covid-19 est partie en décembre.

Coronavirus aux USA

Le bilan quotidien des décès liés au coronavirus aux Etats-Unis fait état de 1 813 morts supplémentaires en 24 heures, contre 1 894 la veille. Une légère baisse, qui porte à 85 197 au total le nombre de décès enregistrés dans le pays depuis le début de la pandémie, pour plus de 1,4 million de cas de Covid-19 confirmés. Les Etats-Unis, pays de loin le plus touché au monde en valeur absolue, devraient atteindre 113 000 morts d’ici au 6 juin, selon une moyenne de vingt modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l’université du Massachusetts.

Les Etats américains continuent de se déconfiner peu à peu. Interdites depuis six semaines, les plages autour de Los Angeles, en Californie, ont rouvert, sans qu’il soit autorisé d’y poser sa serviette ou de faire un match de volley. A l’inverse, la capitale américaine Washington, où la pandémie tarde à reculer, a prolongé le confinement de sa population jusqu’au 8 juin. De son côté, l’Etat de New York, épicentre de la pandémie, est toujours confiné. Le déconfinement va commencer à compter de vendredi dans cet Etat, sauf dans la métropole de New York.

Les Etats-Unis ne cessent d’imputer aux autorités de Pékin la gravité de la crise, qui, au-delà de son terrible bilan humain, a mis en sommeil des pans entiers de l’économie. Ce mercredi, le pays a accusé la Chine d’espionner leurs chercheurs dans le secteur de la santé et de la pharmacie, spécialisés dans la lutte contre le nouveau coronavirus, via des pirates informatiques, des étudiants ou des chercheurs. Ces derniers tenteraient de leur voler leurs travaux sur un vaccin, des traitements ou de nouveaux tests de dépistage, ont accusé les Etats-Unis. Avant que Washington ne porte publiquement ces attaques, la presse s’en était fait l’écho, et Pékin avait dénoncé par avance des « rumeurs et des calomnies ».

Censée être l’une des armes clés pour endiguer la pandémie et relancer l’économie, la création d’une « armée » d’agents pour suivre et isoler les gens exposés au coronavirus tarde à se mettre en place et la tâche s’annonce dantesque. Interrogé par une commission parlementaire, le directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) Robert Redfield a répété mardi que le « traçage », qui consiste à appeler toute personne ayant été en contact avec une personne testée positive et lui demander de se mettre en quarantaine, était « essentiel pour stopper les chaînes de transmission (du virus) et empêcher une propagation soutenue ». Pour l’ensemble des Etats-Unis, les experts estiment qu’il faut au minimum 100 000 agents recrutés. Le gouverneur de New York, l’Etat le plus touché par le nouveau coronavirus, évoque de son côté l’embauche de 6 000 à 17 000 agents de traçage, mais cette opération ne devrait pas commencer avant début juin à New York, date annoncée par la mairie pour achever la formation de 1 000 agents. Dans la plupart des Etats américains, l’embauche de ces agents débute tout juste. Le processus s’annonce long. « Beaucoup de choses doivent être en place avant que le traçage puisse commencer », explique à l’AFP Andrew Chan, professeur de santé publique à l’université de Harvard.

Coronavirus en Espagne

L’Espagne est l’un des pays européens les plus touchés par le coronavirus. Au total, le virus a contaminé plus de 228 000 Espagnols, dont 27 104 sont décédés des suites de la maladie. Le bilan journalier des décès du Covid-19 est remonté ce mardi, avec 184 victimes supplémentaires du coronavirus en 24h (contre 176 la veille).

Après plusieurs semaines de confinement, le pays commence à se déconfiner, et les Espagnols commencent à renouer avec un semblant de vie sociale et un minimum de liberté de mouvement. Ils étaient nombreux en ce début de semaine, à éprouver la joie de retourner dans des bars, avec des mesures d’hygiène strictes. Mais, afin de limiter les risques de propagation, seule une partie du pays est déconfinée à partir de ce lundi. Plusieurs grandes villes, comme Madrid et Barcelone, et une partie de l’Andalousie, restent soumises à de sévères restrictions. Il est désormais possible en Espagne de sortir faire du sport ou se promener, avec des restrictions horaires par catégories d’âges, dans les communes de plus de 5000 habitants, les petits commerces et les coiffeurs ont rouvert, les restaurants peuvent vendre à emporter, et les rassemblements de moins de 10 personnes sont aussi permis, mais les écoles ne rouvriront qu’en septembre, et le port du masque est obligatoire dans les transports. Un déconfinement « précipité » du pays serait une « erreur absolue, totale et impardonnable », a mis en garde le Premier ministre Pedro Sanchez pour défendre ce régime limitant strictement les déplacements. Les autorités espagnoles ont décidé mardi que les personnes arrivant en Espagne depuis l’étranger seraient soumises à une quatorzaine, à partir de vendredi et pendant toute la durée de l’état d’alerte, en vigueur jusqu’au 24 mai, mais qui pourrait être prolongé.

Le calendrier de déconfinement dépendra de l’évolution de la pandémie. Ce plan est « graduel » car il se déroulera en quatre phases, espacées au minimum de quinze jours afin de mesurer les conséquences du relâchement du confinement sur l’évolution de l’épidémie et, éventuellement, de le freiner ou revenir en arrière. Voici ce que comprennent les mesures prévues par le gouvernement espagnol pour la transition vers une  » nouvelle normalité  » : pas de retour à l’école prévu avant septembre, pas d’accès aux plages ou de visites dans les résidences pour personnes âgées avant le mois de juin et pas de déplacement entre les différentes provinces du royaume jusqu’à la fin de la période de déconfinement, sans doute vers le début du mois de juillet.  » Nous avons un seul objectif : remettre le pays en marche en protégeant la vie des Espagnols et en maintenant notre système de santé « , a résumé le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, qui a défini son plan comme  » graduel, asymétrique et coordonné « .

Coronavirus en Italie

Depuis le début de l’épidémie, le coronavirus a contaminé plus de 222 000 personnes en Italie, et la maladie a tué plus de 31 000 Italiens, selon les chiffres officiels. Le bilan quotidien repart à la hausse, l’Italie a annoncé ce mercredi 195 décès supplémentaires liés au coronavirus en 24h, contre 172 la veille. Moins de 1000 malades actuellement en soins intensifs dans le pays.

Le pays se déconfine peu à peu, mais le gouvernement agit avec prudence. Les Italiens peuvent désormais se promener, faire du vélo ou courir seul au-delà de la proximité immédiate de leur domicile, sortir avec plusieurs enfants. Les parcs rouvrent, sauf cas particuliers. Il est possible de rendre visite à des proches à condition qu’ils vivent dans la même région, il est autorisé aussi d’assister à des funérailles regroupant quinze personnes maximum. Mais Les rassemblements et les déplacements entre régions resteront interdits, pas de commerces de détail, ni de bars ou de restaurants, sauf avec de la vente à emporter, le télétravail est encouragé, et le port du masque est obligatoire dans les transports et au travail. La réouverture des restaurants et bars se fera dans un second temps, au 1er juin en fonction de l’évolution de la pandémie, et les écoles restent fermées jusqu’en septembre pour ne pas mettre en danger les enfants.

Coronavirus au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est maintenant le deuxième pays le plus touché par la pandémie dans le monde après les États-Unis, en nombre de décès, selon des statistiques officielles. Le dernier bilan communiqué par les autorités britanniques recense à ce jour plus de 229 000 cas confirmés de Covid-19, maladie qui a tué 33 186 personnes. Le bilan journalier des décès est en baisse avec 494 morts supplémentaires en 24h, contre 627 la veille. Le Royaume-Uni est devenu la semaine dernière le premier pays d’Europe à dépasser les 30 000 morts, dont le Covid-19 est la cause confirmée ou suspectée indiquée sur le certificat de décès.

A contre-courant de nombre de ses voisins européens qui allègent sensiblement leurs dispositifs, le Royaume-Uni va prolonger son confinement lié au nouveau coronavirus. Face à cette situation préoccupante dans le pays, le Premier ministre Boris Johnson a annoncé dimanche la prolongation jusqu’au 1er juin du confinement qui a été mis en place dans le pays le 23 mars. Il a en effet jugé ce dimanche que ce n’était « pas le moment, cette semaine, de mettre fin au confinement » dans le pays. Boris Johnson a également évoqué un plan de déconfinement graduel, en 3 phases en fonction de l’évolution de la pandémie et du taux de transmission, avec l’espoir de rouvrir progressivement magasins et écoles primaires début juin, et certains bars et restaurants dès les premiers jours de juillet. Par ailleurs, le gouvernement britannique compte instaurer prochainement une période de quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant au Royaume-Uni par avion.

Toutefois, le gouvernement a lâché un peu de lest, les britanniques peuvent sortir sans limitations de temps et de fréquences, et ils peuvent retourner au travail (pour ceux qui ne peuvent télé-travailler), mais aussi bronzer ou jouer au golf. Ce plan de déconfinement a suscité de nombreuses critiques. Les enseignants par exemple ne veulent pas entendre parler de reprise des cours « tant que ce ne sera pas en toute sécurité », a asséné le syndicat NASUWT.

Coronavirus en Inde

Alors que le dernier bilan recense en Inde plus de 78 000 cas de Covid-19 et 2 551 morts des suites de la maladie, l’épidémie est loin d’y être endiguée. Selon les épidémiologistes, elle ne devrait faire qu’accélérer d’ici à un pic attendu en juin ou juillet. Le pays a commencé à alléger le confinement, mais interdit toujours de se déplacer entre Etats, ainsi que les vols nationaux et internationaux. Les autorités allègent toutefois les restrictions sur les transports. Le réseau ferroviaire de l’Inde, l’un des plus vastes du monde, doit voir reprendre le trafic progressivement à partir de mardi.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué dans un communiqué la semaine dernière : « en raison des progrès significatifs concernant la situation liée au Covid-19, les zones où peu ou aucun cas ne sont recensés pourront bénéficier de considérables assouplissements « . Le pays est désormais divisé en zones rouge, orange et vertes. Dans les zones rouges, le risque de propagation du coronavirus est important, alors que dans les zones vertes, aucun cas n’a été confirmé depuis 21 jours. Les zones orange concernent les autres parties du pays. Ainsi, dans les zones rouges, mais aussi orange, les habitants ne peuvent toujours pas sortir de chez eux, sauf pour les urgences médicales ou la fourniture de biens et services essentiels, et le traçage des contacts, mais aussi la surveillance en porte-à-porte sont toujours d’actualité. La circulation ferroviaire reprend progressivement dans le pays. Une trentaine de trains doivent commencer à circuler entre la capitale New Delhi et certaines grandes villes, avec des précautions d’usage comme le port obligatoire d’un masque, la prise de la température corporelle, et l’interdiction de voyager en cas de symptômes.

Sur le plan économique, le Premier ministre Narendra Modi a annoncé mardi un plan de relance d’environ 250 milliards d’euros, équivalant à près de 10% du PIB indien, destiné à mener le pays vers l' »autosuffisance ».

Coronavirus en Allemagne

L’Allemagne voit le nombre de nouveaux cas grimper ces derniers jours. 798 nouvelles contaminations au Covid-19 avaient été officialisées mercredi par l’Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses chargé du suivi et de la communication quotidienne de ces chiffres, le chiffre est passé à 933 nouveaux cas selon le bilan publié ce jeudi. 89 nouveaux décès ont également été signalés, portant le bilan total de l’épidémie à 7723 morts.

A nouveau passé au-dessus du seuil fatidique de 1,0 ces derniers jours, le taux de reproduction du virus avait chuté en milieu de semaine pour s’établir à 0,94, une nouvelle rassurante. En passant à 1,0, 100 personnes en contaminent à nouveau 100 autres, ce qui contribue à répandre le virus au lieu de progressivement gêner sa propagation. Peu après le début du déconfinement le 20 avril dernier, le taux d’infection avait déjà brusquement grimpé à 1,0. Cette brusque augmentation avait causé de nombreuses réactions, surtout en souvenir des déclarations d’Angela Merkel. La chancelière avait expliqué quelques jours auparavant qu’un seuil de 1,1 serait synonyme d’asphyxie du système de santé à la rentrée. « Nous pourrions atteindre les limites de notre système de santé en terme de lits en réanimation d’ici octobre », a-t-elle mis en garde au moment du déconfinement avant de préciser qu’avec un « taux à 1,2, nous atteindrons les limites de notre système de santé en juillet. Avec un taux à 1,3 nous y arriverons déjà en juin ». Or, l’Allemagne serait à nouveau à 1,1 selon les chiffres publiés le 10 mai.

Le déconfinement progressif se poursuit. Le 4 mai, les écoles ont commencé à rouvrir, de même que les petits commerces. L’annonce de la reprise le 15 mai prochain de la saison de football via la très populaire Bundesliga a aussi fait les gros titres, surtout en comparaison de la situation en France où les saisons de Ligue 1 et de Ligue 2 ont été interrompues définitivement. Ce week-end, la révélation de cas au sein du club du Dynamo Dresde, pensionnaire de deuxième division, a toutefois jeté un froid sur la stratégie allemande. Si les cas devaient se multiplier, avec à chaque fois des mesures d’isolement de joueurs voire de l’effectif entier, la reprise du football pourrait-elle être remise en cause ?

La France et l’Allemagne ont décidé de prolonger jusqu’au 15 juin les contrôles à leur frontière pour restreindre les déplacements, tout en prévoyant des assouplissements pour les frontaliers, a déclaré ce mercredi Christophe Castaner sur Twitter. Dans le même temps, l’Autriche et l’Allemagne prévoient de rétablir à partir du 15 juin la libre circulation à leur frontière commune fermée depuis mi-mars, a indiqué mercredi le gouvernement autrichien.

Coronavirus en Afrique

Le dernier bilan fourni par le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine fait état de 69 947 cas confirmés de coronavirus pour 2410 décès. Ces chiffres englobent l’ensemble du continent africain où l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Maroc sont les pays qui recensent le plus de cas. La tendance au déconfinement, annoncé dans plusieurs pays, fait face à des données plus inquiétantes. La République démocratique du Congo (RDC) annonce plus de 1000 cas pour 41 décès. RFI annonce que le Congo voisin fait également face à une recrudescence de cas. Au Ghana, 500 ouvriers d’une même usine ont été contaminés dans une pays où les rassemblements restent interdits et les frontières et écoles fermées. Une campagne massive de tests a été lancée, rappelle RFI.

Au Sénégal, les mesures de confinement ont été assouplies. Le président Macky Sall a fait une allocution lundi 11 mai au soir et évoqué une « adaptation » du dispositif et non un « relâchement ». Il a annoncé plusieurs mesures dont le raccourcissement du couvre-feu, la réouverture des lieux de culte mais aussi des commerces 6 jours sur 7. Les établissements scolaires vont commencer à rouvrir, uniquement pour les élèves devant passer des examens. Le port du masque restera obligatoire dans ces lieux publics. Le Sénégal compte 1995 cas pour 19 décès.

En Côte d’Ivoire, où 1857 cas pour 21 décès ont été recensés selon RFI, les tests s’accélèrent avec l’ouverture de plusieurs centres à Abidjan. Entre 300 et 500 tests seraient réalisés chaque jour. Le déconfinement a également débuté en Tunisie avec la réouverture partielle des administrations ou du secteur industriel. Le port du masque est désormais obligatoire dans l’espace public et une autorisation de circulation reste nécessaire jusqu’au 24 mai prochain. La fin de l’année scolaire a été actée pour les écoliers. Seule exception, les candidats au baccalauréat devraient reprendre les cours fin mai, note RFI. L’obligation du port du masque a aussi été instaurée au Bénin dans plusieurs régions, à Ouagadougou comme à Cotonou ou au Nigéria pour la capitale, Lagos qui concentre le plus de cas recensés dans le pays.

Source: linternaute.com