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Débat de presse: qui a supprimé des extraits de videos de Barry de la page Facebook de la RTB?

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Le Débat de presse, une émission à audience de la RTB

L’émission «Débat de presse» qui attire, chaque dimanche un public important de téléspectateurs, non seulement à cause de la qualité d’animateurs qui maîtrisent bien la chose, mais également de l’excellent niveau d’hommes de presse invités sur le plateau. Et ceux qui ont raté le rendez-vous dominical de 11h sur la Radiodiffusion et Télévision du Burkina (RTB), ont l’opportunité de se rattraper sur la page Facebook de la chaîne nationale avec des petites videos.

Mais pour les fidèles téléspectateurs qui suivent la télé via les extraits percutants des interventions de Abdoulaye Barry sur la page Facebook, de «la chaîne toujours au cœur des grands évènements» où «le plaisir-était-partagé», le plaisir de cette semaine n’aura pas le goût habituel. En effet, les propos de ce journaliste indépendant, qui était sur le plateau, ce dimanche, avec de brillants confrères, dont Bouréima Ouédraogo, Albert Nagréongo et Boukary Ouoba, pour ne citer que ceux-ci, ont été supprimés sur Facebook.

Qui a bien pu opérer cette censure sur la page Facebook de la RTB, en ce qui concerne l’émission du 28 novembre? La publication en question a, du reste, subi le même sort que celle de la semaine passée qui était déjà créditée d’au moins 350 000 vues avant de disparaître, comme par enchantement, de la même page Facebook de la RTB. Est-ce l’effet d’une certaine pression dont sont experts, certains hommes politique? En tout cas, le constat a été fait depuis lundi soir, alors que les extraits de ces vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, continuent de faire le tour du monde.

Ces vidéos, il faut le rappeler, concernent des extraits de propos qui commentaient fortement l’actualité nationale, marquée par la gestion du contexte sécuritaire. La direction de la RTB, qui, bien entendu, a le choix de sa ligne éditoriale, n’a fourni, en tout cas pas pour l’instant, aucune justification sur ces suppressions.

Par Wakat Séra