Accueil A la une Eliminatoires Coupe du monde 2022: les Etalons éliminés malgré une prestation XXL

Eliminatoires Coupe du monde 2022: les Etalons éliminés malgré une prestation XXL

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Les Etalons face aux Mena du Niger le 12 novembre 2021 (Photo d'archives)

Les Etalons du Burkina Faso et les Fennecs d’Algérie se sont quittés dos à dos (2-2) le mardi 16 novembre 2021, dans la bataille pour la qualification aux barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Ce score de parité fait l’affaire des champions d’Afrique en titre qui se sont ainsi qualifiés pour la prochaine phase de ces éliminatoires dans la zone Afrique. Les joueurs burkinabè, s’ils n’ont pas réussi à atteindre le prochain tour, ont tout de même fait longtemps douter l’équipe d’Algérie pourtant portée par son public.

La bataille de Blida entre Fennecs et Étalons a tenu toutes ses promesses le mardi 16 novembre 2021. Les Burkinabè avaient impérativement besoin d’une victoire, alors qu’un nul suffisait aux Algériens pour jouer les barrages des éliminatoires du mondial Qatar 2022, zone Afrique.

Les deux formations ont livré une prestation de haute gamme, chacune montrant sa détermination à remporter ce duel qui était déjà lancé depuis quelques semaines entre les Fédérations des deux pays. Les Fennecs d’Algérie, aidés par un public qui les poussait, ont  démarré la rencontre tambour battant. Ils seront récompensés à la 21e minute avec l’ouverture du score par leur capitaine Riyad Mahrez.

Touchés par cette douche froide, les Etalons du Burkina Faso ont sonné la révolte et ont affiché leur ferme volonté «d’aller au Qatar». La réaction est venue du bout du pied gauche magique de Gustavo Sangaré, qui a glissé un amour de ballon piqué à Zakaria Sanogo, qui dans son élan, est allé fusiller le portier algérien à la 37e minute. Egalisation burkinabè qui a semé le doute dans les esprits côté algérien. C’est sur ce score de parité que les deux équipes vont rentrer dans les vestiaires à la pause.

En deuxième partie, les Etalons, remobilisés par cette égalisation, ont gagné un ascendant psychologique sur les Algériens, qui étaient pourtant accompagnés par leur douzième homme, le public. Les Burkinabè ont donc pris le contrôle du jeu, mais l’Algérie a réussi à repasser devant, contre le cours du match.

Sur un débordement de Youcef Belaïli, côté gauche, qui a centré pour Sofiane Feghouli, l’Algérie a pris l’avantage avec ce deuxième but de son n°10 à la 68e minute. Malgré ce but, les hommes de Djamel Belmadi, le coach de l’Algérie, ont continué de subir les assauts des poulains de Kamou Malo, sur une pelouse aux allures de rizière.

Les joueurs burkinabè ont montré de belles choses dans ce duel face aux Fennecs, qui s’annonçait difficile. Des hommes tels Gustavo Sangaré, Blati Touré au milieu de terrain, ont illuminé cette rencontre en faisant étalage de toute leur palette technique, rassurés par un Hervé Koffi magistral.

Les Etalons qui y ont cru jusqu’au bout, vont recoller au score grâce à un penalty obtenu par le nouvel entrant Mohamed Lamine Ouattara. Cette occasion a été parfaitement convertie par le capitaine Issoufou Dayo à la 84e minute. C’est sur ce score de parité que les deux formations se sont séparées, avec une qualification à la clé pour l’Algérie qui disputera les barrages pour espérer prendre part au rendez-vous du foot mondial au Qatar en 2022.

Il est à noter que le sélectionneur burkinabè Kamou Malo et ses hommes ont terminé ces phases éliminatoires sans perdre le moindre match. Les Etalons, en accrochant par deux fois le champion d’Afrique en titre, auront terminé ces éliminatoires sur une note d’espoir; ce qui promet pour les prochains rendez-vous, notamment la CAN Cameroun 2021, pour une équipe tout de même en reconstruction.

Aussi, malgré les nombreux absents de taille de l’effectif comme Bertrand Traoré, l’équipe nationale burkinabè a fait montre d’une résilience. Elle a démontré par son parcours, qu’elle a du potentiel, qu’il y a de la relève. Tout n’est donc pas à jeter pour le public sportif burkinabè, malgré cette élimination du mondial Qatar 2022 au bout du fil.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)