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Entraide judiciaire: le Burkina Faso et la France signent un accord d’assistance

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Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui et d’entraide judiciaire des pays du G5 Sahel et du Sénégal, un accord technique d’assistance a été signé dans l’après-midi du jeudi 19 mai 2022, au profit du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions.

Cet accord a été signé par le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, Me Barthélémy Kéré, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, la directrice adjointe de l’Agence française de développement (AFD), Mme Julie Baron, représentant le partenaire financier et le coordinateur régional Grand Sahel de Expertise France, Mathieu Loubet, représentant l’Agence de mise en œuvre.

Pour le Garde des sceaux, qui a salué l’excellence de la coopération entre la France et le Burkina Faso, l’accord contribuera à améliorer significativement le dispositif national de traitement des dossiers d’entraide pénale.

Dans ce contexte de plus en plus interdépendant, a-t-il souligné, le Burkina Faso ne peut s’attaquer à lui seul efficacement contre le terrorisme et le crime organisé. «C’est pourquoi, aujourd’hui, la coopération avec les autres Etats pour prévenir et réprimer ces actes est d’une importance capitale pour nous. Notre capacité à nous entraider rapidement et efficacement ne constitue plus une option mais plutôt une nécessité absolue si nous souhaitons réellement lutter contre le terrorisme et le crime organisé», a déclaré Me Barthélémy Kéré.

A cet égard, a-t-il précisé, le dispositif juridique du Burkina Faso fournit des outils et des mécanismes judiciaires de coopération internationale formels et informels essentiels, afin que les autorités judiciaires puissent effectivement conduire des enquêtes transfrontalières et de s’assurer qu’il n’y ait pas de refuge pour les personnes suspectées d’infractions transnationales et pour les biens et avoirs d’origine illicite.

Cependant, a relevé le ministre en charge de la Justice, des insuffisances et dysfonctionnements constatés dans la pratique, à l’origine de traitement tardif des demandes émises et reçues justifient à suffisance l’amélioration du dispositif par la simplification des circuits de transmission des demandes entrantes et sortantes.

La signature de cet accord d’assistance technique permettra au département de la Justice de développer et mettre à en œuvre un système de gestion des dossiers d’entraide judiciaire par l’opérationnalisation du Bureau de l’entraide pénale internationale qui doit être doté des ressources humaines, financières et matérielles lui permettant d’accomplir efficacement sa mission.

L’ambassadeur de France a réaffirmé l’engagement de son pays à poursuivre et à renforcer la coopération dans le domaine judiciaire, avec le Burkina Faso.

Service de communication du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique