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KUNDE 2023: showcase, réseautage, ateliers, …c’est parti pour la 1ère édition des Kundé Music Export

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Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, a procédé, à l’ouverture des Kundé Music Export (KME) qui va réunir des acteurs culturels, notamment des professionnels de la musique, venus de diverses contrées du monde, pour deux jours d’échanges à Ouagadougou, autour de la filière musique, a constaté un journaliste de Wakat Séra, ce mercredi 10 mai 2023. Cette innovation des KUNDE va se dérouler principalement en trois grands axes à savoir les showcase, le réseautage et les ateliers, en vue de contribuer à l’internationalisation de la musique burkinabè.

Le ministre de la Culture, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, assistés au présidium par le promoteur des KUNDE, Salfo Soré dit Jah Press et le lead vocal du groupe Magic Sytem, Salif Traoré plus connu sous le pseudonyme de A’Salfo, a déclaré ouvert les travaux entrant dans le cadre des activités du Kundé Music Export (KME), dans la matinée de ce mercredi à Palace Hôtel à Ouaga 2000.

Le ministre en charge de la Culture, Jean-Emmanuel Ouédraogo

« C’est vraiment une belle inspiration de Salfo Soré, Jah Press, qui a initié les Kundé Music Export. Désormais c’est un nouveau segment important qui s’ajoute à cette belle aventure des KUNDE », a déclaré le ministre Ouédraogo qui continué que « c’est vraiment une chance qui est donnée à l’ensemble des acteurs de la filière culturelle en générale et en particulier la filière musicale, de pouvoir saisir des opportunités ».

Pour le premier responsable de la culture burkinabè, « il faut aller au-delà des frontières et je pense que nous avons des talents au Burkina Faso pour pouvoir imposer véritablement notre musique hors du territoire. Ce qui manquait, ce sont des cadres de ce types. Au regard de la qualité des acteurs qui participent à cette premier KME, je n’ai aucun doute sur le succès de cette initiative ».

Salif Traoré dit A’Salfo, promoteur des FEMUA

Cette activité, a-t-il laissé entendre, entre en droite ligne de la « dynamique et de la vision » affichée au niveau du ministère de la Culture notamment à travers la création du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et bien d’autres initiatives tendant à soutenir l’émergence et l’expression des Industries Culturelles et Créatives (ICC). Il a enfin félicité les initiateurs de cette manifestation et souhaité plein succès aux travaux des participants.

Les Kundé Music Export sont « une très grande et belle initiative. Je voudrais féliciter mon ami Jah Press », a affirmé à son tour A’Salfo, promoteur des Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Il a salué par la suite l’engagement des autorités de la transition à promouvoir les ICC qui s’est manifesté par la présence du ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo.

Avec cette initiative, « c’est un pas en avant qui est fait et c’est quelque chose que nous devons tous encourager », a poursuivi le lead vocal de Magic Sytem, pour qui, les Kundé Music Export sont « un combat noble qui va contribuer au développement de l’action culturelle. Les KME vont contribuer au repositionnement du secteur culturel ».

Le Commissaire général des KUNDE, Salfo Soré dit Jah Press

C’est en vue de renforcer sa ligne d’action que les promoteurs des KUNDE ont initié ce cadre de partage, du donné et de recevoir qui va bénéficier aux artistes nationaux. « L’objectif des KME est de créer un cadre de rencontre entre les acheteurs internationaux de musique et les staffs des artistes burkinabè en vue d’accroitre la présence du spectacle vivant de musique burkinabè sur la scène internationale ».

C’est ce qu’a dit Jah Press qui a poursuivi qu’en droite de ligne de cet objectif, le commissariat général des KUNDE 2023, « a mis en place trois principales activités que sont les showcase, le réseautage et les ateliers qui ont surtout pour objectif de renforcer des compétences et le professionnalisme des acteurs de la musique burkinabè sur la question de carrières à l’international et la monétisation ».  

Il a ajouté que ces deux jours de rencontre sans filtre permettront aux artistes et acteurs culturels de façon général, du Burkina Faso, de « maitriser les procédures de diffusion de la musique dans les festivals et sur les médias internationaux », entre autres.

Par Bernard BOUGOUM