Les militaires nigériens, auteurs du coup d’Etat du 26 juillet dernier, ont annoncé, dans la soirée du mardi 1er août 2023, la réouverture des frontières terrestres et aériennes à cinq pays africains dont le Burkina Faso.
Les putschistes nigériens avaient décidé de la fermeture des frontières terrestres et aériennes «jusqu’à la stabilisation de la situation». Une semaine après leur coup de force, ils ont annoncé, mardi 1er août 2023, dans la soirée, la réouverture de ces frontières, mais seulement à cinq pays, tous voisins du Niger.
Il s’agit du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Libye et de l’Algérie. Trois de ces Etats ont notamment mis en garde la CEDEAO contre toute intervention militaire à Niamey, comme annoncé par les dirigeants de l’organisation ouest africaine.
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet, des pays ont annoncé l’évacuation de leurs ressortissants du Niger. C’est le cas de le France qui a déjà commencé le rapatriement de ses compatriotes, le mardi 1er août et des pays comme l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne sont prêts à lui emboîter le pas. Dans le même temps, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé, mardi, la fermeture de toutes ses agences au Niger, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Ce qui fait craindre une asphyxie de l’économie nigérienne.
Par Wakat Séra
