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Menace sécuritaire au Burkina: les hommes d’affaires «affairés»

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Le groupe BBS Holding exerçant dans le domaine de la sécurité et de la sûreté privée, était le sponsor du panel-débat du Club des hommes d’affaires franco-burkinabè portant sur les attaques armées. Cette rencontre du 5 juillet 2018 à Ouagadougou a permis aux ministres du Commerce et de la Sécurité, après leurs communications, de rassurer les opérateurs économiques et les investisseurs que malgré la menace terroriste, le Burkina demeure un pays où le climat est favorable pour les affaires.

«Aujourd’hui, la menace sécuritaire affecte le bon déroulement des affaires dans notre pays et donc il était de bon ton que nous puissions participer à ce panel-débat qui  est un cadre d’échanges d’idées entre les hommes d’affaires et les structures étatiques pour adopter les bonnes pratiques à même de créer un environnement serein pour le déroulement des affaires dans notre pays », a déclaré Francis Bandré, représentant  le Président du comité exécutif du groupe  BBS Holding, Arouna Nikièma.

M. Bandré s’est réjoui de la désignation de son groupe comme sponsor parce que cette rencontre permettait à sa structure, concernée par les questions de sécurité et de sûreté, de pouvoir communiquer sur ses activités, expériences et savoir-faire, à travers les entités filiales du groupe BBS Holding que sont, par ordre d’ancienneté, BBS FIRST SECURITY, Burval corporate et Burval Security and Equipments (BSE).

Francis Bangré, directeur général de Burval security and equipments (BSE)

«La lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes est un travail collégial et les acteurs du secteur privé exerçant dans le domaine de la sûreté-sécurité ont une partition importante à jouer», a rappelé le représentant de BBS Holding qui a signifié que les attentes des structures privées vis-à-vis  du gouvernement sont «beaucoup plus la confiance et une bonne organisation afin que ce secteur (privé) puisse prendre sa part, à travers sa compétence, dans des actions de sécurisation pour un climat des affaires plus serein».

Selon le directeur général de BSE, Francis Bandré, le groupe auquel il appartient marque un grand intérêt pour le thème: «Comment sécuriser les activités commerciales et industrielles dans le contexte de terrorisme auquel est confronté le Burkina Faso», à travers ses «actions de prévention, des solutions de vidéo-protection et de contrôle des accès  et bien d’autres équipements dont la fiabilité et la puissance technologiques sont avérées».

C’est dans la même logique que M. Bandré a relevé que face à l’insécurité actuelle, «s’équiper ne suffit pas, il faut créer le réflexe sécuritaire et en cela il faut qu’effectivement les hommes d’affaires prennent leur part, en mettant en œuvre tout ce qu’il faut pour non seulement s’équiper mais aussi sensibiliser l’ensemble des acteurs exerçant au sein de leurs structures d’avoir ce réflexe sécuritaire». Francis Bandré a également noté que l’un des rôles majeurs de son groupe est de «s’assurer du bon fonctionnement des installations qu’il met en place».

Le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, Clément Pingdwendé Sawadogo

Le ministre de la Sécurité, Clément Pingdwendé Sawadogo, après avoir fait la genèse des attaques armées, notamment terroristes, a interpellé les acteurs économiques à prendre la question en compte dans leurs projets. Dans son exposé qui a concerné les plans de travail sur lesquels son département mène ses actions, il a rassuré les acteurs du monde économique qu’ils peuvent «travailler au Burkina Faso dans la quiétude. Même si le risque n’est pas zéro cela ne les empêchera pas de travailler».

Quant au ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, il a surtout invité les opérateurs économiques à vendre une bonne image du Burkina Faso lors de leurs séjours à l’extérieur. Il a réitéré le même message pour, notamment le monde de la presse et les habitués des réseaux sociaux qui, selon lui, par leurs publications et autres commentaires donnent parfois une «mauvaise image du Burkina» à l’extérieur.

Présentation de BBS Holding

Spécialisé dans les activités de sécurisation et de la sûreté, le groupe BBS Holding, capée d’une vingtaine d’années d’existence, est implanté au Burkina, dans la sous-région ouest-africaine et dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), notamment en Centrafrique, avec trois filiales métier.

La première, BBS first security travaille essentiellement dans le domaine du gardiennage, de l’exfiltration, de la protection rapprochée, des interventions, des sécurisations événementielles, entre autres. BBS first security dispose d’environ 2 000 agents de sécurité qui se déploient sur l’ensemble du territoire national.

Des participants au panel-débat du Club des hommes d’affaires franco-burkinbè

La deuxième filiale, Burval corporate, opère dans le domaine de la sécurisation des fonds et des valeurs. Ce secteur du groupe travaille de façon spécifique avec les banques et les institutions financières de la place. Elle a développé tout récemment la géolocalisation d’une manière encore plus affinée, pour la grande satisfaction de ses clients. Elle gère aussi les caisses déplacées et les automates bancaires. Burval a également mis en place une structure «Be express» qui s’occupe de la distribution en toute sécurité du courrier.

Enfin, il y a Burval Security and Equipments (BSE) qui s’occupe de tout ce qui est sécurité en matière d’incendie à travers le déploiement de solutions techniques très élaborées de détection et d’extinction automatique en passant par la fourniture d’équipements portatifs d’extinction.

Cette structure déploie également des solutions de contrôle des accès et de vidéo protection et fournit des équipements d’appoint comme les portiques, les détecteurs de métaux pour le compte de nombreux clients et partenaires qui lui accordent leur confiance.

Par Mathias BAZIE