A quelque chose, coup d’Etat est bon, semble dire, à travers cette opinion, Ali R. Sekou qui regrette le silence de certains responsables et cadres de partis politiques nigériens.
«La déculottée des leaders politiques est la révélation principale du peu de considérations de notre classe politique pour la considération à la démocratie et le bien être des nigériens. Tous, à l’exception de Hassoumi Massaoudou (ministre nigérien des Affaires étrangères, NDLR) et Ibrahim Yacouba (ministre d’Etat nigérien, de l’Energie et des énergies renouvelables, NDLR, se sont mis dans un sommeil léthargique pour sauver leurs considérables fortunes en ne donnant pas des consignes fermes à leurs structures. Discours amorphes et timorés d’un PM en exil et ne courant aucun risque! La pression internationale et la réaction du peuple militant ont amené certains pontes à des déclarations timorées, mi-figue mi-raisin. Ils croient encore mener le peuple militant en pâture pour leur ego hypertrophié. La révolte gronde dans tous les partis et finira par éclater après cette tentative du renversement de l’ordre institutionnel éphémère. On peut remercier les putschistes pour avoir mis à nu le déficit de gouvernance du pays et de nos partis et autres leaders charismatiques. La Re- Renaissance est en cours avec un Président débarrassé des entraves pour faire un bond de géant dans la réalisation de son programme pour notre peuple. Nous restons debout pour ce combat d’honneur pour nous, notre pays, notre patrie.
Nos manifestations peuvent être interdites, nous avons des multiples formes de luttes, y compris la désobéissance civile avec le soutien du monde entier. Bazoum reste et sera notre Président jusqu’au terme de son mandat constitutionnel, inch Allah.»
Ali R. SEKOU
