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Niger/Putsch: la rencontre des Chefs d’état-major de la Cédéao prévue ce samedi repoussée

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La rencontre des Chefs d’état-major des armées (CEMGA) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour définir les contours de l’intervention militaire décidée par les chefs de l’Etat l’Organisation sous régionale pour rétablir la démocratie au Niger, initialement prévue ce samedi au Ghana, a été repoussée à une date ultérieure.

A la suite de la réunion extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en vue de trouver une issue à la crise politique que traverse le Niger, il était aussi prévu que les chefs d’état-major des armées du Regroupement échangent pour définir les contours de l’intervention agitée contre les putschistes.

Mais la rencontre prévue ce jour à Accra au Ghana n’aura pas lieu, selon des sources qui avancent des « raisons techniques » liées au déplacement de ces autorités militaires.

Ainsi cette réunion qui a pour but de déployer la « force en attente » pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger est ramenée à une date qui reste encore à déterminée.

Il était prévu qu’au terme de la réunion, les chefs d’état-major fassent part aux dirigeants de la Cédéao « des meilleures options » quant à leur décision d’intervenir militairement au Niger, mentionne dans ses colonnes, le quotidien suisse.

Si beaucoup d’informations restent à préciser par les chefs d’Etat de la Cédéao, le président ivoirien, Alassane Ouattara, lui s’est déjà clairement prononcé en indiquant que son pays la Côte d’Ivoire fournirait « un bataillon de 850 à 1 100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que d’autres pays les rejoindront ».

Le 26 juillet 2023, un groupe de militaires mené par le général Abdourahamane Tchiani, chef de la Garde présidentielle du Niger, a renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Depuis, le chef de l’État est séquestré dans le palais présidentiel malgré les appels de la communauté internationale à sa libération et à son rétablissement à la tête de l’Etat.

Par Wakat Séra