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Ouagadougou: 4 membres d’un réseau de présumés voleurs et receleurs de motos aux arrêts 

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La police nationale burkinabè a démantelé un réseau de présumés voleurs et receleurs de motos qui agissait à l’intérieur de la ville de Ouagadougou, notamment à Boassa, à Bendogo et à la Zone I, dans les communes de Saaba et de Komsilga ainsi que dans les villes de Koupéla, de Pouytenga et de Tenkodogo, selon un communiqué dont Wakat Séra a pris connaissance.

« Le Commissariat de Police de l’Arrondissement n°02 (ex Baskuy) de la ville de Ouagadougou, toujours dans la dynamique de la lutte contre l’insécurité urbaine sous toutes ses formes, vient de démanteler un réseau de malfaiteurs spécialisés dans les vols et recel de motos », lit-on dans le communiqué.

Il s’agit d’un groupe d’individus qui agissent en bande organisée à l’intérieur de la ville de Ouagadougou, notamment à Boassa, à Bendogo et à la Zone I, dans les communes de Saaba et de Komsilga ainsi que dans les villes de Koupéla, de Pouytenga et de Tenkodogo. « Ils s’adonnaient surtout à des vols dans les domiciles, les devantures des kiosques de PMU’B et dans les parkings », poursuit le communiqué.

« Comme mode opératoire, le groupe ciblait les engins garés dans les parkings et les devantures des kiosques de PMU’B. Dès que les membres identifiaient des engins qui les intéressaient, le plus souvent ceux de marque YAMAHA de type SIRUS, ils attendaient le moment opportun, surtout lorsqu’il y a de l’affluence pour les soustraire. Il arrivait également qu’ils filent leurs victimes jusqu’à domicile, patientaient jusqu’à une certaine heure jugée propice avant de passer à l’acte. Ils s’y introduisaient par escalades des murs, s’emparaient des engins qu’ils y trouvaient et ressortaient par le portail », explique la police.

Ce réseau revendait les motos volées entre 100.000 et 200.000 FCFA selon l’état et le gain partagé entre ses membres.

La police a saisi avec eux neuf motos. Elle a également restitués une dizaine d’engins volés et retrouvés, aux propriétaires légitimes.

Par Wakat Séra