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Ouagadougou: cinq présumés malfrats de trois réseaux aux arrêts

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La police nationale burkinabè a mis aux arrêts, à Ouagadougou, cinq présumés malfrats appartenant à trois réseaux différents, selon un communiqué du service d’information de l’institution policière dont Wakat Séra a pris connaissance, le jeudi 3 mars 2022.

La Police dans sa mission de lutte contre l’insécurité urbaine, a pris dans ses filets cinq présumés malfrats de trois réseaux qui écumaient la capitale burkinabè.

Parmi ces personnes arrêtées dont «l’âge est compris entre 16 et 40 ans» et qui «s’adonnaient à plusieurs types d’infractions», deux ont été déjà déférés, informe la Police.

«Le premier groupe, formé d’un binôme, s’était spécialisé dans les vols à main armée et les vols avec effraction. Ils opéraient tard la nuit, dans les endroits isolés et mal éclairés de plusieurs quartiers tels Toeyibin, Patte-d’Oie et Pissy», précise le communiqué de la Pgolice.

Quant au second réseau, il est composé «de présumés escrocs agissant en bande organisée avec des complices résidant dans un pays voisin», poursuit le document qui explique que «ses membres (…) parvenaient à convaincre leurs victimes qu’elles pouvaient devenir riches en achetant des billets noirs qui, une fois lavés, deviendraient de vrais billets de banque».

La dernière bande, quant à elle, est formée «d’individus spécialisés dans la confection, le transport et l’écoulement de faux timbres fiscaux». «A l’aide d’un imprimeur implanté à l’étranger, ils faisaient imprimer à grande échelle des timbres fiscaux à moindre coût qu’ils convoyaient à Ouagadougou pour ensuite être vendus sur le marché», lit-on dans le communiqué.

La Police affirme avoir saisi entre leurs mains «un pistolet automatique, cinq motos, 64 900 faux timbres fiscaux évalués à près de 28 000 000 F CFA, un lot important de billets noirs, des coupures de faux billets de 5 000 F CFA et plusieurs autres objets».

Elle invite les populations à plus de vigilance autour d’elles et à continuer la dynamique des dénonciations des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.

Par Daouda ZONGO