Après la mort d’au moins 40 personnes dans une attaque terroriste perpétrée, dans la nuit du 16 au 17 juin 2023, dans un lycée en Ouganda, l’opposition a appelé, le mercredi 21 juin, au retour des troupes ougandaises déployées à l’étranger pour renforcer la sécurité intérieure.
L’Ouganda a enregistré, en fin de semaine dernière, l’une des attaques terroristes les plus meurtrières de son histoire. Plus de 40 personnes, en majorité des étudiants, ont été tuées, dans la nuit de vendredi 16 à samedi 17 juin 2023, à Mpondwe, dans l’Ouest à quelques kilomètres de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). C’est le plus lourd bilan d’une attaque terroriste dans le pays depuis le double attentat à Kampala en 2010 qui avait fait 76 morts.
L’attaque est imputée au groupe islamiste ADF, une milice qui a prêté allégeance au groupe État islamique.
Après ce massacre, l’opposition a souligné la nécessité de renforcer davantage la sécurité dans certaines régions du pays. Ainsi, elle a demandé, mercredi 21 juin, le rapatriement des troupes ougandaises qui sont déployées à l’étranger, notamment en Somalie dans le cadre d’une force de l’Union africaine pour combattre les islamistes radicaux shebab.
A la suite de l’attaque terroriste dans ce lycée dans l’Ouest du pays, une vingtaine de personnes ont été arrêtées, certaines suspectées par les autorités d’être des « collaborateurs » des ADF.
Le président de la République, Yoweri Museveni, a qualifié dimanche ce massacre d’acte « désespéré, lâche » et promis d’éliminer les responsables de l’assaut sanglant.
Par Wakat Séra
