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Procès attaque prison militaire burkinabè: la gendarmerie réfute des dires des accusés

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Le colonel Sam Ouédraogo, commandant du groupement de la gendarmerie départementale de Ouagadougou

Le directeur de l’enquête dans l’affaire du présumé plan d’attaque de la prison militaire burkinabè, le colonel Sam Djiguiba Ouédraogo a réfuté lundi 23 janvier 2017 certains dires des accusés, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

« Les auditions ont suivi les règles et personne n’a été forcée » à parler à la gendarmerie, a laissé entendre le colonel Ouédraogo, par ailleurs commandant du groupement de la gendarmerie départementale de Ouagadougou.

Pour lui les accusés « étaient bien traités, bien logés » et « avaient droit à trois repas par jour », affirmant que leur alimentation a coûté au moins « 1 700 000 F CFA ».

« Aucun d’entre eux n’a été contraint » à parler au cours des auditions ni « gardé dans une cellule », a-t-il poursuivi notant que « c’est le caporal Madi Ouédraogo qui a cité les noms des autres » et « c’est ainsi que nous avons pu les prendre ».

Le caporal Madi Ouédraogo et les 28 autres personnes accusés de vouloir mettre en œuvre en décembre 2015 un plan pour attaquer la Maison d’arrêt et de correction des armées pour libérer des détenus du coup d’état manqué du 16 septembre 2015, ont affirmé devant le tribunal militaire lors de leur procès qu’ils ne reconnaissent pas les procès verbaux dressés par la Police judiciaire (PJ), soutenant qu’ils étaient maltraités à la gendarmerie.

Des faits que le directeur de l’enquête ne reconnait pas affirmant que « c’est des moyens extra-légaux que la PJ n’utilise plus ».

Mohamed ZOUNGRANA