Accueil A la une Rebranding Africa Forum: la 7e édition se penche sur le numérique

Rebranding Africa Forum: la 7e édition se penche sur le numérique

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La déléguée générale du Rebranding Africa Forum, Paule Rénée Ebongué-Etogo

La septième édition du Rebranding Africa Forum (RAF) s’est ouverte ce vendredi à Bruxelles dans la capitale belge sous le thème: «Les opportunités de la révolution numérique pour le continent africain». Après le rendez-vous manqué de l’année dernière, dû à la pandémie du Covid-19, le RAF se tient cette année en format hybride, en présentiel et en virtuel.

La déléguée générale du Rebranding Africa Forum (RAF), Paule Renée Ebongué-Etogo, après avoir exprimé son émotion de revoir les participants à cette septième RAF, a indiqué que cette activité permet de «promouvoir l’image d’une Afrique positive qui s’attèle à réussir sa transition vers le numérique».

La ministre en charge de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation Digitale, Hadja Fatimata Ouattara, a présenté les opportunités de son secteur offertes et rassuré, depuis Ouagadougou par la magie de l’internet, dans sa communication par visioconférence, que les investisseurs sont les bienvenus au Burkina Faso.

Les différents ministres dont Lassané Kaboré en charge de l’Economie, Harouna Kaboré en charge du Commerce et le représentant du ministre en charge de la Fonction publique, ont souligné l’importance du numérique dans le développement du Burkina Faso piloté par les différents départements ministériels. Ils ont rassuré les investisseurs que le Burkina Faso a élaboré une bonne règlementation, un environnement juridique qui protègent les investisseurs.

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a affirmé que selon la Banque mondiale, le Burkina Faso fait partie des dix pays africains dont l’économie connaît une bonne progression.

Le directeur général de Vista Bank Burkina, Mohamed Ba, a déclaré qu’il y a beaucoup d’opportunités d’investissements dans le numérique. «Aujourd’hui les banques sont obligées de se transformer pour se conformer à l’environnement du numérique, aux nouvelles habitudes de consommations bancaires», a signifié M. Ba.

Il a ajouté que la jeune clientèle qui représente la frange la plus importante des pays africains «n’ont plus le temps et donc ont besoin de sortir du carcan de la banque physique pour aller vers le numérique».

Plusieurs dizaines d’orateurs feront des communications durant les deux jours au cours desquels se tiendra cette activité.

Par Bernard BOUGOUM