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REN-LAC: Sagado Nacanabo reconduit à son poste de secrétaire exécutif

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Sagado Nanacabo, secrétaire général du REN-LAC

Le secrétaire exécutif du Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), Sagado Nacanabo qui avait été élu en 2019, a été reconduit le jeudi 5 mai 2022, à son poste, pour un mandat de trois ans, au terme du 22e congrès ordinaire de la structure tenu à Ouagadougou.

Le REN-LAC a procédé jeudi au renouvellement des membres de son secrétariat exécutif Sagado Nacanabo a encore mérité la confiance des acteurs du privé de la lutte contre la corruption à la fin d’une Assemblée générale tenue sous le thème : « Renforçons nos actions de veille citoyenne pour une effectivité de la lutte contre la corruption et l’impunité des crimes économiques au sommet de l’État », pour diriger la structure.

Comme l’ancien bureau, la nouvelle direction de la structure est composée de huit membres. Le fait notable est l’entrée de cinq nouveaux membres contre trois qui sont restés dans le bureau.

Dans son mot de fin, le secrétaire exécutif du REN-LAC a dressé le bilan des trois ans d’activités de la structure de lutte contre les crimes économiques. Il a de ce fait déclaré que le REN-LAC a réalisé en 2021, « 210 activités de sensibilisations ayant touché 16 000 personnes dans 50 communes, 24 provinces et 11 régions du pays ».

« Nos équipes du siège et des Comités régionaux anti-corruption (CRAC) ont également enregistré et traité plus de 300 plaintes relatives à la corruption », a-t-il ajouté, notant que cela a permis à ses équipes d’effectuer « plus de 60 saisines administratives dans le but d’apporter des solutions aux problèmes constatés ».

Tout en dénonçant et proscrivant « les coups d’État en tant que mode d’accession au pouvoir », Sagado Nacanabo a, aussi demandé, de « bannir la corruption électorale parce qu’elle ne donnera jamais de légitimité aux dirigeants ». Il a apprécié la politique engagée par les nouvelles autorités pour mener des enquêtes et autres audits dans les structures étatiques. « Sans une lutte résolue contre la corruption et la mal gouvernance, la restauration de l’intégrité du territoire est vouée à l’échec », a-t-il estimé.

Par Wakat Séra