Accueil Culture Roch Kaboré : faire « du Faso Dan Fani la tenue officielle  des écoles »

Roch Kaboré : faire « du Faso Dan Fani la tenue officielle  des écoles »

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La 4e édition du Salon international du textile africain (SITA) a ouvert ses portes ce 18 novembre à Ouagadougou, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a suggéré, à l’occasion, que le Faso Dan Fani soit la tenue dans les écoles.

Du 18 au 25 novembre se tient la 4e édition du Salon international du textile africain (SITA). Sous le thème « port du textile africain en milieu scolaire », le SITA a pour objectifs, entre autres, la valorisation et la promotion du textile africain, du coton bio. Aussi, c’est une fenêtre ouverte qui entend protéger et accorder au textile africain sa place dans le contexte de la mondialisation, car le but de toute industrie est de mieux vendre pour s’exporter.

Pour ce faire, il prévu une exposition-vente du 18 au 25 novembre sur le site du SIAO de 9h à 22h, des rencontres B2B, le 20 novembre au Centre Cardinal Paul Zoungrana, des défilés de mode tous les soirs au SIAO.

Pour le président du Faso, le Burkina est classé parmi les premiers pays producteurs de coton en Afrique, mais ce coton « ne nous sert pas à grande chose parce qu’il n’est pas valorisé. C’est pourquoi il est important de faire en sorte que nous-mêmes puissions transformer notre coton ». A côté de cela, Roch Marc Christian Kaboré estime qu’il faut « inciter les Burkinabè à consommer ce qui est produit sur place. A ce titre il dit remercier les promoteurs du SITA.

En attendant la 5e édition du SITA prévue du 24 au 30 novembre 2018, le président Kaboré suggère de faire « du Faso Dan Fani la tenue officielle  des écoles. Je pense que ça sera une bonne chose, car cela va fixer dès le bas âge dans l’esprit du citoyen burkinabè que nous ne devons pas avoir honte de nos tenues ».

Pour la directrice du SITA, Charlotte Yaldia,  sous la coupe du député Abdoulaye Mossé promoteur, les difficultés du textile africain tournent autour de la question de l’écoulement et du coût des produits issus de la transformation et de la valorisation du coton fibre. Et le thème de cette édition de 2017 a été formulé partant de ces idées.

Par Boureima DEMBELE