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Sahel: les forces françaises décapitent l’EIGS!

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Barkhane en plein redéploiement dans le Sahel (Ph. illustration)

L’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) pleure Adnan Abou Walid al-Sahraoui. Neutralisé par les forces françaises depuis le mois dernier, selon Elysée, celui qui, à la tête de l’EIGS endeuille au quotidien les familles et les armées locales, notamment dans le Sahel africain, le chef terroriste a rejoint le tableau de chasse des «Macron boys» qui ont fait de la salubrité anti-terroriste dans la zone des Trois Frontières, espace partagé par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, leur priorité. Certes, l’hydre dont la tête repousse aussitôt coupée possède une capacité de régénérescence extraordinaire, mais le job fait les éléments de l’armée française, engagée au Sahel, dans la lutte contre le terrorisme aux côtés des armées locales, est réellement d’utilité publique. Car, le chef de l’EIGS, groupe terroriste qui, avec le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), sème la mort et la désolation tant dans les rangs que des civils, n’est pas tombé seul. Plusieurs cadres de l’organisation terroriste ont été mis hors d’état de nuire par les soldats français.

Mais pourquoi tant de temps avant d’annoncer cette bonne nouvelle pour les nombreuses familles et tous ces pays endeuillés par la faute de ces individus au dessein sombre et macabre? Certes communication est exploitée à bon escient par Paris, pendant que pleuvent les condamnations, dont la dernière vient de Bonn, contre la possible implantation au Mali, de mercenaires russes de la société Wagner accusés de bien d’exactions en Centrafrique, où ils ont mis pied, dans la lutte entre forces loyalistes et rebelles. Mais, l’autre raison, bien fondée également, est celle avancée par la France selon laquelle il fallait opérer toutes les vérifications possibles pour ne pas annoncer l’élimination d’un terroriste pour que son fantôme réapparaisse quelques jours après. Non seulement cela décrédibiliserait l’armée française mais ce serait, assurément de la fausse joie pour les nombreuses victimes et proches de morts par la faute du célèbre mort de l’EIGS. Certes, la guerre asymétrique imposée par les forces du mal est loin d’être finie, car un autre Adnan Abou Walid al-Sahraoui sortira encore des rangs de ce groupe et d’autres organisations terroristes, mais cette nouvelle neutralisation des forces françaises est une victoire d’étape très bonne à prendre, dans la grisaille des deuils nationaux de 48 ou 72 heures que décrètent sans fin, les Etats du Sahel.

Par Wakat Séra