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An 7 du putsch de 2015: la CDAIP appelle à «maintenir vive la flamme de la résistance»

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La Coordination des Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou, a tenu, le vendredi 16 septembre 2022, une conférence de presse commémorative du 7e anniversaire de la résistance au putsch du 16 septembre 2025. Elle appelle, à l’occasion, le peuple à «maintenir vive la flamme de la résistance».

Le 16 septembre 2015, la marche de la transition instaurée à la suite de l’Insurrection des 30 et 31 octobre 2014 a été stoppée par un coup d’Etat perpétré par des éléments. Ce putsch a rencontré la résistance des populations qui l’ont fait échouer.

La Coordination des Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’Insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou, qui a rencontré la presse le vendredi 16 septembre 2022, a lancé un appel au peuple burkinabè les invitant à «maintenir vive la flamme de la résistance victorieuse au putsch de septembre 2015».

«Les CDAIP réaffirment leur attachement profond aux valeurs et enseignements de la résistance victorieuse au putsch du 16 septembre 2015 et de l’Insurrection populaire héroïque des 30, 31, octobre, 1er, 2 novembre 2014, qui sont des paliers importants de la marche de notre peuple vers le changement révolutionnaire, seule alternative crédible face à la crise structurelle du néocolonialisme et à la faillite de la classe politique électoraliste et putschiste», a affirmé le président de la Coordination des CDAIP Elie Tarpaga.

Il invite donc les populations à «s’organiser au sein des CDAIP dans les arrondissements et les quartiers de la ville de Ouagadougou et des environs pour la défense ferme des acquis» comme «les libertés d’expression et de manifestation».

Réagissant sur le pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), M. Tarpaga et ses camarades estiment qu’il travaille «à restaurer le clan chassé par l’Insurrection populaire et défait par la résistance victorieuse; à soustraire ses dignitaires à la justice; sauvegarder les intérêts des puissances impérialistes notamment l’impérialisme français».

Pour lui, les objectifs du MPSR sont «contraires aux intérêts fondamentaux (du) peuple» qui sont «la sécurité, la libération nationale, la justice sociale, le bien-être».

Par Daouda ZONGO