Accueil A la une Bassolma Bazié: « Un citoyen qui (…) ne saurait être au-dessus d’une loi »

Bassolma Bazié: « Un citoyen qui (…) ne saurait être au-dessus d’une loi »

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Me Prosper Farama en blanc et Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B, en veste noire

Le secrétaire général de la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, dans une déclaration diffusée ce vendredi 18 septembre 2020 sur sa page Facebook, en lien avec sa citation à comparaitre devant un Conseil de discipline, affirme qu’il est « un citoyen qui, dans un Etat de droit véritable, ne saurait être au-dessus d’une loi ». 

Déclaration

L’HONNEUR, LA DIGNITE, LA LIBERTE ET L’INTEGRITE NE SE NEGOCIENT PAS !

A tous les proches qui me contactent suite à des informations qu’ils auraient lues ou entendues sur la toile ou ailleurs, une fois de plus je les invite à la grande sérénité.

Bassolma BAZIE est un citoyen qui, dans un Etat de droit véritable, ne saurait être au-dessus d’une loi. Du reste, c’est cette égalité de tous les citoyens devant la loi que nous revendiquons vivement et quotidiennement.

Par conséquent, s’il s’avère, avec des preuves irréfutables que Bassolma BAZIE a manqué à ses « DEVOIRS » vis-à-vis d’une disposition légale, que la loi s’applique dans toute sa rigueur sans Etat d’âme ! D’où nous avons d’office exigé le respect intégral du caractère « PUBLIC » disposé par les règlements (sonorisation et diffusion en direct pour transparence et exemplarité). C’est en cela que nous interdisons formellement à quiconque toute attitude ou position (en parole, en écrit et/ou en gestuel) qui permettront à des princes du moment, comme en leur habitude, de sortir et insinuer que « comme des gens ont présenté leurs excuses, donc en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés bla bla bla !!! ».

Parce que l’Honneur, la Dignité, la Liberté et l’Intégrité ne se négocient pas ! Tout Porte-parole du mouvement démocratique le sait et ne saurait par conséquent poser ses pieds maladroitement ! Si non, nous libérons le plancher pour « manque d’exemplarité » est plus qu’un « DEVOIR » !

Par ailleurs, si la diversion peut être un droit professionnel caractéristique de certains, rester stoïque dans ses principes de conduite face à cette diversion est un « DEVOIR » pour tout combattant !

En effet, les exigences de l’heure sont :

  1. La mise en œuvre des accords signés par le Gouvernement avec tous les acteurs sociaux sans distinction ;
  2. Le traitement diligent des plateformes des syndicats en luttes dont l’annulation du prélèvement de l’IUTS sur les Primes et Indemnités des travailleurs du privé, du parapublic et du Public et le remboursement des coupures déjà opérées ; la question foncière ; la question des mines ; la question de la Gouvernance vertueuse ; la question du droit à la sécurité des populations ; la mise en œuvre de toutes les décisions de justices ; la question du respect strict des libertés syndicales et démocratiques etc.

Pour y parvenir, toutes les couches socio professionnelles doivent se mobiliser, solidariser et s’organiser dans la discipline sous les consignes strictes de leurs organisations.

S’énerver face aux injustices et autres provocations est certes légitime, mais se maîtriser avec sérénité et dans la discipline, autour des responsables à tous les niveaux, pour des réponses à la hauteur de chaque forfaiture est un impératif !

Nos sincères reconnaissances à toutes les couches sociales qui nous manifestent cette solidarité à tous les niveaux !

Bassolma BAZIE