Accueil Société Burkina: le dossier Boukary Dabo en jugement au mois de septembre

Burkina: le dossier Boukary Dabo en jugement au mois de septembre

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Le ministère burkinabè en charge de la Justice, annonce, dans un communiqué,  l’ouverture des sessions de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou qui se tiendront du 3 août au 29 septembre 2022. Parmi les dossiers inscrits au rôle, il y a celui de l’Etudiant en 7ème année de médecine Boukary Dabo et le jugement à nouveau de l’affaire dite des cantines de Ousmane Guiro.

« Selon l’ordonnance n°51/2022 portant organisation et fixation des sessions de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou, les 1ère, 2ème et 3ème sessions pour l’année judiciaire 2021-2022, se tiendront respectivement du 25 juillet au 03 août 2022 à Koudougou, du 22 août au 31 août 2022 à Ouahigouya et du 19 septembre au 29 septembre 2022 à Ouagadougou », lit-on dans le communiqué du ministère burkinabè de la Justice.

Ce sont des sessions qui connaîtront en tout « 73 affaires » dont celle de l’Etudiant Boukary Dabo «enlevé et torturé à mort» le 19 mai 1990 et celle des cantines du douanier Ousmane Guiro, déclare le document du ministère.

Selon le communiqué, «trois accusés» comparaîtront dans le dossier Boukary Dabo, pour des faits de «complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée», «complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée, complicité de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et recel de cadavre», «complicité d’arrestation illégale et séquestration aggravée».

En ce qui concerne le dossier Ousmane Guiro, ce sont «deux accusés» qui comparaîtront pour les chefs d’accusation de «corruption passive, enrichissement illicite et violation à la réglementation des changes» et de «recel».

«Ces sessions se tiendront officiellement pour la première fois en présence de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) qui a entamé ses activités de monitoring (observation) des procès», informe le ministère qui «rassure l’opinion publique de (son) engagement à œuvrer dans le rôle qui est le sien, à l’aboutissement des dossiers pendants devant les cours et tribunaux du Burkina Faso».

Par Daouda ZONGO