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Burkina: les « Messages » du Père Georges Nabollé pour l’espérance et la réconciliation

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Père Georges Nabolé en prestation

Après deux albums qui ont bercé les mélomanes depuis des années, le Père Georges Nabollé a présenté le dimanche 14 mai 2023 à l’Eglise Saint Camille un nouveau maxi de trois titres intitulé « Messages ». Une œuvre qu’il met sur la place publique dans le but de contribuer à la conscientisation, la sensibilisation pour une vie paisible et épanouie.

Les « Messages » font appel à la réconciliation, une interpellation à l’ensemble de la nation sur les maux qui minent la société burkinabè. « Je parle de l’injustice qui crée des révoltes et la corruption qui pourri notre société, le terrorisme que nous vivons actuellement et les divisions qui créent aussi les vengeance », a-t-il fait savoir.

Cérémonie de dédicace

Ces « Messages » constituent la contribution du Père Georges Nabollé dans la lutte contre les maux qui minent le pays des Hommes intègres, notamment, le terrorisme. 

Pour lui chacun « doit se ressaisir » pour qu’ensemble les Burkinabè puissent s’unir pour la réconciliation et bâtir la nation et la paix au bonheur de tous. 

Homme de Dieu, il a également dans le maxi un message purement religieux, un message Pascal où il annonce le Christ ressuscité. « Nous vivons aussi, en tant que chrétiens, cette résurrection et même malgré les difficultés, nous savons que le Christ ressuscité est avec nous et que c’est lui qui peut nous aider dans la foi et aussi à vaincre le mal », a-t-il affirmé.

Père Georges Nabollé

A travers son maxi, il véhicule aussi un message d’espoir, d’espérance. « Quel que soit notre religion, quand on a la foi, la confiance, cela est déjà un processus de guérison » si on est dans la souffrance, a soutenu le Père Nabollé.

A la cérémonie de dédicace, les participants ont eu droit à une prestation en live de deux titres de «Messages». Il s’agit de celui de la réconciliation et de l’espérance qui ont bercé les oreilles des participants composés de journalistes, de ses parents, amis et de ses confrères, ainsi que des artistes tel que la star Roger Wango.

Des participants à la cérémonie de dédicace

Ce maxi coûte 5 000 F CFA et est disponible dans les boutiques de vente d’objets de piétés des paroisses, à Jeunesse d’Afrique et Radio Maria.

Son premier opus est sorti en 2004 et compte huit titres qui invitent le monde à cultiver l’amour au quotidien. Cet album a comme titre phare « Je n’ai pas le temps ».

Quant au deuxième album, il est constitué de dix titres et a été présenté au public en 2019. C’est une œuvre qui vise à promouvoir la santé physique, mentale et spirituelle car invitant toute personne en souffrance à reprendre courage dans les épreuves et à faire confiance à Dieu.

Père Georges Nabollé, infirmier d’Etat et diplômé en Échographie clinique de la société italienne d’Ultrasonologie en médecine et biologie, est né le 23 avril 1963. Religieux Camillien, il utilise la musique inspirée de son vécu quotidien comme un moyen pastoral et social, dans le but de poursuivre l’évangélisation. Dans ses activités musicales, il est toujours accompagné par la chorale francophone de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou.

L’affiche de « Messages »

La dédicace du maxi du Père Georges Nabollé a été aussi l’occasion de lancer les activité de la maison de production HOSANNA et de promotion de la musique sacré (chrétienne) dont le promoteur est Boinzemwendé Roland Kobindé.

Selon lui, ce qui a prévalu à la mise en place de HOSANNA c’est qu’il n’y a pas beaucoup de structures dans le domaine de la musique sacrée pour amener tout ce qui est musique sacrée à atteindre plusieurs cibles. «Maintenant on ne peut plus évangéliser que dans les églises, il faut aller sur les réseaux sociaux, les médias», a dit M. Kobindé soulignant que dans le passé il y a eu des albums qui ont été produits mais qui ont été «un peu inconnu parce qu’il n’y avait pas de visibilité». «C’est pour ça on a essayé de mettre cette structure pour aider tous ceux qui veulent dans le côté technique et à plus ou moins financer la réalisation et tout», a-t-il poursuivi.

Par Daouda ZONGO