Plusieurs dizaines de terroristes ont été tués ces dernières semaines par les forces combattantes burkinabè, selon les informations de l’AIB diffusées, le dimanche 18 mai 2025.
Les Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), aidés par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), continuent de monter en puissance dans leurs offensives contre les groupes armés terroristes. « Au cours des dernières semaines, les forces armées burkinabè, appuyées par les vecteurs aériens, ont mené une série d’opérations offensives d’envergure contre les groupes armés terroristes dans plusieurs zones du pays. Ces opérations coordonnées ont permis d’importants succès tactiques, à la fois au sol et dans les airs », relate l’Agence d’Information du Burkina (AIB) dans ses colonnes le dimanche 18 mai 2025.
« Il est environ 5h40mn ce 11 mai 2025 lorsque les premiers rapports d’affrontements à Djibo parviennent aux centres de commandement. Les vecteurs aériens sont immédiatement mis en alerte et dépêchés dans la zone. Depuis les airs, les pilotes observent une situation critique : la base de Djibo est encerclée par une horde de terroristes arrivés par centaines, voire par milliers, qui progressent dans un assaut coordonné », poursuit la même source qui a souligné que le premier vecteur aérien a engagé les premières frappes qui ont ciblé les assaillants les plus proches des fortifications.
Face à l’ampleur de l’attaque, des renforts aériens ont été appelés en urgence. « Tandis que la bataille fait rage autour de la base, un blindé appartenant aux FDS, préalablement dérobé par les assaillants, est aperçu quittant les lieux. Il est suivi avec précision jusqu’à Nassoumbou, où il est camouflé », déclare l’AIB qui a affirme que « plusieurs vecteurs ont rejoint alors le théâtre des opérations (pour y) engager une véritable bataille aérienne au-dessus de Djibo ».
« Le blindé volé est rapidement localisé et neutralisé. Dans le même temps, des groupes de criminels blessés ou retranchés tentent de se dissimuler dans les fortifications et les bâtiments abandonnés autour de la base. Ils sont repérés, suivis, puis éliminés par des frappes chirurgicales », lit-on dans l’article qui a rapporté que, mise en déroute, les terroristes ont cherché à exfiltrer leurs blessés. « Mais leur tentative est anticipée : alors qu’ils traversent la ville pour rejoindre la zone du barrage en vue d’une fuite, une embuscade aérienne leur est tendue. Un puissant missile est largué sur le convoi, provoquant de lourdes pertes. Les survivants changent de direction, mais sont à nouveau interceptés par un autre missile », martèle l’écrit de nos confrères de l’agence de presse.
En ce moment de la bataille, plutôt que de poursuivre les rescapés dans leur fuite désorganisée, les forces aériennes ont opté pour une stratégie de surveillance en laissant les combattants ennemis regagner leurs bases dans les « zones de Nassoumbou, Filio, Kereboule, Taouremba, Bouro, Damba et plusieurs hameaux environnants », avance l’AIB qui a signifié qu’« une fois les caches identifiées, une vaste campagne de frappes aériennes est déclenchée en parallèle de l’arrivée de renforts au sol ».
Dans l’ensemble, des informations de plusieurs articles de l’AIB corroborent la montée en puissance des forces combattantes burkinabè lancées dans leurs différentes offensives pour la reconquête de l’intégrité de tout le territoire national.
Deux jours après ces séries de combats dans le Nord du pays, l’AIB, dans une publication le 13 mai 2025 informait l’opinion qu’une opération d’envergure a été déclenchée dans la forêt de Dida, à la frontière ivoirienne, suite à un « renseignement d’une menace planifiée contre Banfora et ses environs ».
Par Wakat Séra
