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Burkina/Terrorisme: la mise en garde de l’Armée sur la publication des images et vidéos

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Image illustrative d'un militaire burkinabè

L’état-major général des Armées du Burkina a mis en garde sur la publication des images et vidéos sur les réseaux sociaux, selon une note du colonel-major David Kabré, Chef d’état-major des Armées (CEMGA), parvenue à Wakat Séra ce lundi 20 février 2023.

« Il a été donné de constater que certains éléments des Forces Armées Nationales (FAN) s’adonnent à la diffusion d’images et de vidéos de certaines opérations sur les réseaux sociaux malgré les différentes sensibilisations », lit-on dans la note qui martèle que les diffusions d’images et vidéos à polémique « pourraient avoir des conséquences néfastes et une influence négative sur la dynamique des Forces de défense et de sécurité (FDS) ».

Le texte indique aussi que les images ou de vidéos des actions des FDS sur les théâtres d’opérations « sont purement confidentielles et ne peuvent être partagées sur les réseaux sociaux, exception faite des structures habilitées ».

Le CEMGA, le colonel-major David Kabré a instruit à cet effet aux structures concernées par cette note de service signée le 15 février dernier, de « prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin à ces pratiques ».

Du reste, le document met en garde contre « tout contrevenant » qui s’expose à des sanctions.

« Les chefs d’état-major d’armées, les commandants du groupement centrale des Armées, de la Brigade nationale de Sapeurs-Pompiers et les Directeurs centraux de service sont chargés de l’application stricte de la présente note de service », termine le texte.

Le Burkina Faso, pays de l’Afrique de l’Ouest, engagé dans la lutte contre des Groupes armés qui mènent des attaques sur son territoire depuis maintenant sept ans, ne cesse de prendre des mesures en fonction de la situation pour mieux encadrer ses militaires luttant contre les bandits armés pour plus de résultats.

Dans les missions de reconquête des zones occupées par les assaillants, on y voit souvent des images ou vidéos des FDS diffusées sur les réseaux sociaux, à l’insu de la hiérarchie militaire qui estime que cela expose les forces combattantes sur les théâtres d’opérations.

Par Bernard BOUGOUM