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Clément P. Sawadogo: «Bassolma Bazié n’est pas qualifié pour parler au nom de l’UAS »

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Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo Ph. Daouda ZONGO @wakatsera.com

Le ministre en charge de la Fonction publique, Clément Pengdwendé Sawadogo, a, au cours d’une conférence de presse ce 8 janvier à Ouagadougou, fait savoir qu’il ne pense pas que Bassolma Bazié, dont la structure la CGT-B récuse les représentants des syndicats au Haut Conseil du Dialogue social (HCDS), soit qualifié pour parler au nom de l’Union d’Action syndicale (UAS).

Le ministre en charge de la Fonction publique, Clément P. Sawadogo, a fait savoir pour ce qui concerne la nomination des représentants des syndicats que celle-ci a été faite par l’Union d’action syndicale (UAS) dans un courrier daté du 30 août dernier. Le ministre dit avoir le sentiment qu’il y a un manque de consensus au sein de l’UAS relativement à  la désignation de ses représentants. Et que même si la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B) se s’y reconnait pas, le gouvernement s’en tient à la liste qui lui a été envoyée.

Clément Sawadogo a ajouté qu’il n’appartient pas à Bassolma Bazié de remettre en cause cette liste dans la mesure où il n’est le président du mois des Centrales syndicales : « Je ne pense pas que Bassolma Bazié soit qualifié pour parler au nom de l’UAS ». Aussi, le gouvernement a attendu près de six mois, explique M. Sawadogo, espérant que les syndicats parviendraient à un consensus, mais a fini par s’en tenir à la liste de neuf titulaires et de neuf suppléants communiquée par l’UAS depuis août. Les syndicats doivent compléter avec un dixième nom plus tard.

Sur l’opportunité du Haut Conseil du Dialogue social (HCDS), le ministre en charge de la Fonction publique a déclaré que le président du Faso ne discute pas des questions sociales, mais il crée les conditions du dialogue. Aussi, il a précisé que ce que le HCDS recherche n’existe pas dans l’existant, assurant que ce n’est pas une institution de trop. Elle est née pour faire du préventif et de la veille sur les questions sociales. Il ajoute qu’aucune institution ne prend pas en compte ces aspects. Pour Clément Sawadogo, le Haut Conseil pour le Dialogue social mettra en avant le consensus et la responsabilité partagée.

Par ailleurs, le Haut Conseil du Dialogue social ne s’occupera pas des questions du système de rémunération, a laissé entendre le ministre Sawadogo pour qui si le gouvernement décide de faire des membres de cette institution des bénévoles, la machine sera grippée. Aussi, il a ajouté que le HCDS ne sera pas un lieu où les gens viendront s’enrichir. Egalement, ce ne sont pas les 200 ou 300 millions de FCFA du budget de fonctionnement de cette structure qui appauvrira l’Etat, foi du ministre.

Par Boureima DEMBELE