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Côte d’Ivoire: Albert Toikeusse Mabri, l’héritier spirituel de Robert Guéï auprès du président Ouattara

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Ivory Coast's Minister of Higher Education and Scientific Research Albert Mabri Toikeusse speaks during the graduation ceremony of the Virtual University of Ivory Coast (UVCI) on November 28, 2019 in Abidjan. - The first promotion of the Virtual University of Ivory Coast (UVCI), or 830 students, graduated on November 28, receiving a degree in the digital sciences, issued by this institution created in 2015 to unclog the university system. (Photo by ISSOUF SANOGO / AFP)

L’héritier spirituel de Robert Guéï et aujourd’hui patron de l’Union démocratique pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Toikeusse Mabri a fait son retour, le jeudi 8 septembre 2022, au sein de la coalition ivoirienne au pouvoir, après l’avoir quitté il y a de cela deux ans, selon RFI.

Le leader de l’Union démocratique pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Toikeusse Mabri a regagné, le jeudi 8 septembre 2022, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), une coalition de partis politiques ivoiriens et formation du président Alassane Ouattara.

C’est d’ailleurs à la résidence privée de ce dernier sise à la Riviera Cocody à Abidjan et dans la soirée que l’audience a eu lieu, a précisé le média français. A l’occasion, le président ivoirien n’a pas manqué de souligner sa satisfaction. 

Albert Toikeusse Mabri a signifié son intention, selon les mots du locataire du palais de Cocody, «de reprendre sa place au RHDP».

«Je suis très heureux que l’UDPCI se retrouve à la maison», a ensuite affirmé Alassane Ouattara sans omettre  de rappeler que ce parti politique créé en février 2001 par les partisans du général Robert Guéï et ancien président de la République (assassiné le 19 septembre 2002) faisait partie des membres fondateurs du RHDP, une coalition de partis politiques ivoiriens fondée en mai 2005 puis transformée en parti depuis juillet 2018.  

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique puis celui des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, le Dr Toikeusse Mabri a été vice-président de la coalition gouvernementale avant de claqué, en août 2020, la porte pour rejoindre l’opposition qui prônait le boycott de la dernière présidentielle.

Héritier spirituel de l’éphémère chef de l’État ivoirien, Robert Guéï (1999-2000), M. Mabri, avec huit députés à de l’Assemblée nationale, «revient avec un œil neuf», selon le chercheur Julien Kouao Geoffroy car, poursuit-il, «ce ralliement permet de contrecarrer une éventuelle alliance avec le parti de Laurent Gbagbo».  

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)