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Données du recensement de la population au Burkina: «outil statistique de souveraineté et d’aide à la décision»

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Les données qui seront recueillies grâce au cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) qui se tiendra du 16 novembre au 15 décembre 2019, constitueront «un outil statistique de souveraineté et d’aide à la décision» que le Burkina disposera à la fin de l’opération, selon le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou au cours d’une rencontre d’information et de sensibilisation initié par l’Institut national de la statistique et de la démographique (INSD) le vendredi 17 octobre 2019 à Bobo-Dioulasso avec les premiers responsable de cette région.

«Le cinquième recensement général de la population et de l’habitation est une opération très importante pour notre pays en ce qu’elle nous permettra de disposer d’un outil statistique de souveraineté et d’aide à la décision», a signifié le gouverneur Atiou.

Il a exhorté les uns et les autres à s’impliquer et à assumer leur responsabilité afin que cette opération soit un succès dans la région des Hauts Bassins et sur toute l’étendue du territoire national.   

Pour le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, «ce recensement constitue un pilier central du système de collecte de données statistiques car il conditionne la réalisation de nombreuses autres enquêtes statistiques, fournir des informations exhaustives et autorise le calcul indicateur pour toutes les institutions administratives».

«Les indicateurs qui seront issus de ce recensement détermineront les besoins sociaux de base en terme, notamment, de santé, d’éducation, de formation, d’alimentation, d’emplois et de logement», a-t-il soutenu.

Le cinquième recensement qui se déroulera dans un contexte sécuritaire délétère, le délégué régional pour le Recensement général de la population et de l’habitation, Issiaka Ouédraogo, a rassuré que «l’INSD est en train de travailler avec le ministère de la Sécurité et (celui) de la Défense pour voir comment coordonner les aspects opérationnels sur le terrain».

Par Daouda ZONGO