Accueil A la une Extradition François Compaoré: « Les décrets seront pris », rassure l’ambassadeur français

Extradition François Compaoré: « Les décrets seront pris », rassure l’ambassadeur français

0

L’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade, a déclaré ce vendredi 13 décembre 2019, que « les décrets d’extradition » de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, « seront pris conformément à ce que la justice a décidé ».

Le diplomate français a reçu des mains des responsables des organisations professionnelles de médias qui ont adressé un appel aux plus hautes autorités de la France pour l’extradition de François Compaoré. « La justice française a fait son travail. Elle a rendu ses jugements et l’exécutif français, en lien étroit avec les autorités burkianbè, je peux vous témoigner ici que nous travaillons main dans la main sur ce sujet depuis plusieurs mois », a signifié M. Hallade qui a rassuré qu’une « partie de son mandat est de faire en sorte que ce problème soit réglé dans les meilleurs délais ».

Pour la lenteur sur ce dossier, il a indiqué que « simplement on se donne quelques garanties juridiques pour que ce décret soit exécuté dans les meilleures conditions ».

Lors du huitième Festival international de la Liberté de la Presse (FILEP) tenu fin septembre dernier, les responsables du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et des organisations professionnelles des médias, avaient lancé un appel aux autorités françaises pour l’extradition du frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré.

La délégation dit « manifester (son) indignation face à la lenteur observée dans la prise du Décret d’extradition de Franćois Compaoré ».

Les participants du FILEP 8 ont appelé « les autorités françaises, notamment, le président Emmanuel Macron, a tenir sa promesse en prenant dans les plus brefs délai, l’acte d’extradition de François Compaoré à Ouagadougou en vue de répondre devant la justice burkinabè ».

Ils ont aussi invité les autorités burkinabè à prendre les dispositions nécessaires pour obtenir de l’exécutif français, la prise du décret dans de meilleurs délais.

Par Bernard BOUGOUM