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Fonds de soutien patriotique: 101 804 260 948 F CFA mobilisés du 1er janvier au 30 juin 2025

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Au Burkina Faso, il a été mobilisé du 1er janvier au 30 juin 2025, au titre du Fonds de soutien patriotique (FSP), 101 804 260 948 F CFA sur une prévision annuelle de 150 milliards, selon le point fait ce vendredi 4 juillet 2025, au cours de la deuxième session de l’année du Conseil d’Orientation du FSP, présidée par le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le chef du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a présidé, ce vendredi 4 juillet 2025, la deuxième session de l’année 2025 du Conseil d’Orientation du Fonds de soutien patriotique (FSP), s’est réjoui de la mobilisation effectuée du 1er janvier au 30 juin 2025.

Cette mobilisation s’élève à 101 804 260 948 F CFA sur une prévision annuelle de 150 milliards F CFA. Selon le Premier ministre Ouédraogo cela augure «de réels motifs d’espoir sur l’atteinte de l’objectif annuel de recouvrement», saluant l’esprit d’unité des Burkinabè «dans le combat pour la paix et la souveraineté».

La plus grande source de collecte du FSP est les prélèvements qui viennent en tête avec 57,88% des encaissements. A ce niveau, les retenues sur la consommation des produits de la SODIBO, à elles seules, sont de près de 48% de ces encaissements.

Pour ce qui est de la contribution spéciale sur les bénéfices nets des entreprises, elle s’élève à 22 853 764 581 FCFA, dont 22 834 206 914 FCFA mobilisés au cours de la période sous revue, après les dépôts de bilan des entreprises.

Au 22 juin, les «Retenues obligatoires sur les salaires» encaissées sont au total 21 949 042 479 FCFA, soit 22,69% du total des encaissements. 4 195 688 585 FCFA sont au titre des salaires du secteur privé.

Selon le ministre en charge de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, «ce qui a été collecté a été utilisé essentiellement pour la prise en charge des Volontaires pour la Défense de la Patrie, notamment les primes d’opération, les primes d’alimentation, la santé et d’autres dépenses de fonctionnement».

 

Par Daouda ZONGO