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Formateur d’employeurs, IAM Ouaga met le turbo

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Des nouveaux impétrants de l'IAM

L’Institut africain de management (IAM) de Ouagadougou a mis, le samedi 8 juillet 2017, sur le marché de l’emploi, 560 nouveaux diplômés formés entre deux à cinq ans dans plus d’une vingtaine de filières. Les impétrants ont reçu leurs parchemins au cours d’une cérémonie solennelle de sortie de promotion au Palais des sports de Ouaga 2000 en présence d’une forte délégation gouvernementale pour encourager  «l’excellence» et d’un public des grands jours.

Après avoir félicité les récipiendaires, le Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’IAM Ouaga, Moussa Ahmed Diallo, s’est dit «comblé d’autant plus que cette cérémonie couronne plusieurs années d’effort» des impétrants qui, avec leur parchemin, «pourront affronter n’importe quel candidat à n’importe quel poste à travers le monde».

Moussa Ahmed Diallo, PCA de l’IAM Ouaga

«Après dix années, nous avons formé suffisamment de diplômés, d’employés, nous voulons passer à la vitesse supérieure en formant maintenant des employeurs», a poursuivi M. Diallo. C’est dans cette logique que IAM Ouaga, «vient de nouer un partenariat avec Coris Bank International, pour la mise en place d’un fonds de 100 000 000 de francs CFA pour l’entrepreneuriat, en vue de permettre à tous ces jeunes, qui ont beaucoup de talents, de potentiels, de créer leurs propres entreprises et d’être des employeurs», a souligné M. Diallo, persuadé que cette initiative devrait soulager l’Etat qui «seul ne peut pas employer tous les diplômés». Bonne nouvelle selon son PCA, IAM Ouaga travaillera pour faire évoluer le fonds à 200 millions de francs CFA, les années à venir.

La présence massive de personnalités à cette cérémonie qui a drainé une marée humaine importante, «est un sentiment de reconnaissance et de fierté parce, et c’est la preuve que le travail fait depuis dix ans est reconnu par les plus hautes autorités», a dit le PCA de IAM Ouaga, notant que leur caution est d’autant plus importante à l’enseignement supérieur privé qui doit «être le moteur de développement, vu que sans ressources humaines de qualité on ne peut pas développer un pays».

Cheick N’Diaye, major des major de la promotion 2018 de l’IAM Ouaga

Pour le major des majors de la promotion 2018, Cheick N’Diaye, lui qui a toujours été major de sa promotion, et futur cadre des Ressources humaines, il est partagé entre «le plaisir et le sentiment d’un rêve réalisé». Il se dit aussi «très confiant pour conquérir le monde de l’emploi», grâce à la qualité exceptionnelle de la formation qu’il a reçue.

La sortie de ces nouvelles compétences à n’en pas douter, contribuera «significativement au développement du Burkina Faso», a indiqué le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (Mena), le professeur Stanislas Ouaro.

Le parrain de la cérémonie, Djibril Kanazoé, Président Directeur Général de AFRICA MOTORS, après avoir encouragé ses filleuls qui affronteront désormais les dures réalités du monde de l’emploi, les à exhortés à user de toute leur qualité intellectuelle et morale pour faire face aux nouveaux défis. «Au cœur du défi de développement réside une question déterminante de ressources humaines», les a-t-il prévenus.

En rappel, IAM Ouaga a célébré sous le signe de «l’excellence», en juillet 2007, ses dix années d’existence. En dix ans, l’Institut africain de management Ouaga a mis sur le marché de l’emploi plus de 9 000 diplômés, selon son PCA, Moussa Ahmed Diallo.

Par Mathias BAZIE