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G5 Sahel: le Burkinabè, Éric Tiaré nommé secrétaire exécutif

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Eric Tiaré nommé secrétaire exécutif du G5 Sahel

Le G5 Sahel a un nouveau secrétaire exécutif et c’est le Burkinabè Yemdaogo Éric Tiaré qui occupera désormais ce poste, selon une annonce du ministre en charge des affaires étrangères, Alpha Barry, au sortir du sommet extraordinaire par visioconférence du G5 Sahel, ce vendredi 9 juillet 2021.

Le Burkinabè Eric Tiaré, actuellement, représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies, a été nommé comme le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel, selon le ministre Barry. Il remplace ainsi le nigérien Maman Sidikou à ce poste.

Cette rencontre des présidents du G5 Sahel, cinquième du genre, s’est tenue, ce jour, en visioconférence sous le thème : «la stabilité régionale». «Chaque chef d’Etat a fait part de la persistance de la menace sécuritaire dans la zone d’une manière générale, et dans certains des pays du G5 Sahel (en particulier)», a rapporté M. Barry. Il a déclaré qu’à cet effet, ces différents présidents ont aussi insisté sur la nécessité de coordonner davantage leurs actions et d’avoir des opérations conjointes pour permettre d’endiguer cette menace et la réduire au maximum.

Ayant pris part à ce sommet extraordinaire, «le Chef d’État-major de l’armée française (François Lecointre) a exposé sur la nouvelle configuration des forces partenaires dans la région, (notamment) la force française, la force spéciale Takuba», a-t-il affirmé indiquant que «même si à termes on arrive à une réduction des effectifs des forces françaises dans la région, ce sera dans une configuration avec plus de cohérence et de coordination, non seulement avec la force spéciale Takuba, mais également avec la force conjointe du G5 Sahel et avec les forces armées nationales».

Quant aux chefs d’Etats africains, ils ont évoqué la question du financement des forces conjointes «qui reste toujours une préoccupation pour (les) Etats africains».

Au cours de cette visioconférence, à en croire aux propos du ministre burkinabè des Affaires étrangère, il a été demandé, à cet effet, d’explorer d’autres solutions afin que les forces conjointes soient dotés des moyens conséquents pour ses actions.

«Les groupes armés terroristes se montrent de plus en plus résilientes et possèdent des capacités d’action parfois supérieures à celles des armées de certains de nos pays et continuent de terroriser et de massacrer des populations innocentes», a dit le président en exercice du G5 Sahel, Mahamat Idriss Deby dans son discours d’ouverture, souhaitant plus d’investissement des pays membres et d’une mutualisation des actions en vue de les adapter aux réalités du moment.

Pour le président de la transition tchadienne, «il est urgent que la Force du G5 Sahel monte en puissance et soit très rapidement une force autonome dans ces opérations, dans son fonctionnement et dans les gestions financières».

Par Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)