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Israël: Benyamin Netanyahou en passe de redevenir chef de gouvernement

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Binjamin Netanyahu, le président de Likoud

Le Likoud, parti de Benyamin Netanyahou, pourrait se retrouver avec entre 30 et 31 sièges au Knesset, selon les projections faites dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 novembre 2022 suite aux élections législatives en Israël. Dans ce pays au régime parlementaire, l’ancien Premier ministre israélien semble réussir son pari de redevenir chef de gouvernement dans l’État Hébreux.

Benjamin Netanyahu pourrait remporter les élections législatives avec son parti politique, le Likoud, en compagnie de ses alliés religieux et d’extrême droite, selon les dernières projections actualisées dans la nuit de mardi 1er à mercredi 2 novembre par des chaînes d’informations israéliennes.

En effet, la formation politique de l’ancien Premier ministre israélien, le Likoud qui signifie littéralement «consolidation», est créditée de 30 à 31 sièges au parlement sur les 120 parlementaires que compte le Knesset. Ainsi, ce parti politique se place devant la formation Yesh Atid («Il y a un futur») du Premier ministre sortant Yaïr Lapid qui se contenterait, pour le moment, de 22 à 24 sièges.

 Avec de tels chiffres, «Byby» surnom de M. Netanyahu au pays de l’État Hébreux est en voie de retrouver le fauteuil du chef de gouvernement à moins que les résultats finaux attendus très bientôt ne créent des surprises.

«Si les résultats sont conformes aux sondages de ce soir, je formerai un gouvernement national pour tous les citoyens d’Israël», a lancé Benyamin Netanyahou qui avait perdu le pouvoir en juin 2021 au profit d’une coalition hétéroclite aujourd’hui menée par le centriste Yaïr Lapid.

«Tant que le dernier bulletin de vote n’est pas compté, rien n’est joué. Nous attendrons patiemment, même si nous n’avons pas de patience, les résultats finaux», a laissé entendre l’actuel Premier ministre à l’endroit de ses partisans réunis dans la métropole de Tel-Aviv.

De son côté, le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh a dénoncé une «progression des partis religieux d’extrême droite» lors de ces législatives, des signes selon lui «de la montée de l’extrémisme et du racisme dans la société israélienne» des choses dont le peuple palestinien «souffre depuis des années».

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)