La Banque de l’Union du Burkina Faso (BDU-BF) était aux côtés de la mairie de Loumbila le samedi 28 août 2021, pour célébrer, pour la troisième fois, la Journée nationale de l’arbre instituée par les autorités du pays. Les travailleurs de BDU ont mis en terre une centaine de plants locaux dans le bosquet délimité sur l’ancien site de la commune. La Banque, pour qui les ambitions de ses clients n’ont pas de limite, «a promis de clôturer le bosquet, de construire des cases à son sein pour l’épanouissement des populations et de l’entretenir», selon l’engagement pris devant l’assistance par son directeur général, Karim Bakayoko qui a réitéré l’accompagnement de sa structure pour soutenir la commune sur le plan social.
La BDU-BF a sacrifié une fois de plus à son engagement pour la cause de l’environnement. Pour la troisième fois, son personnel, mobilisé, avec des plants, des pelles, des couteaux, des gants, etc., a planté dans le bosquet dédié à la banque à Loumbila, 100 plants pour renforcer les arbres qui avaient été plantés en 2019. Pour l’occasion, la BDU-BF par la voix de son premier responsable, Karim Bakayoko, a rendu hommage à l’ex-maire de Loumbila, Paul Taryam Ilboudo, décédé le 31 mars dernier.
«Je rends un vibrant hommage à docteur Paul Taryam Ilboudo qui a commencé cette édition de plantation d’arbre », a affirmé M. Bakayoko qui a signifié que cette action entre dans le cadre de l’appel des autorités pour la promotion de l’arbre dont une Journée nationale lui a été dédiée.
La BDU-BF accède à de nouvelles doléances pour le bien-être de la commune rurale de Loumbila
Le patron de la BDU-BF a réagi à l’appel de la commune qui veut son accompagnement pour l’entretien du bosquet qui fait la «fierté» de la mairie. «Nous avons bien entendu les doléances du chef de la commission, M. Compaoré, qui consiste non seulement à clôturer le bosquet que nous avons promis», a-t-il rassuré avant d’ajouter que depuis la deuxième édition, sa structure a pris l’engagement de faire la clôture.
Pour cela, elle a requis les services d’un prestataire mais qui «a eu des difficultés pour la clôture parce que l’endroit n’est pas borné». Il a, alors, séance tenante, demandé aux autorités de la mairie «de bien vouloir aider (BDU) pour que dans les jours qui viennent, on puisse procéder au bornage et à la clôture du bosquet en parpaing». Karim Bakayoko, à la suite de la demande la mairie a aussi promis de «construire des cases et entretenir le bosquet».
«Nous avons pris l’engagement, également, de faire l’entretien du bosquet par le désherbage, la fumigation, la désinsectisation… Et pour cela nous avons pris l’engagement de verser chaque mois, un montant de 50 000 FCFA. Nous avons réuni le montant total qui à date fait 600 000 FCFA que nous allons remettre à la mairie pour s’occuper de l’entretien du bosquet», a dit face à l’assistance, M. Bakayoko.
La Banque de l’Union du Burkina Faso est «une banque citoyenne. Nous œuvrons beaucoup dans le social pour joindre l’utile à l’agréable et rappeler que la Banque ce n’est pas seulement la recherche du profit mais, c’est aussi faire œuvre utile», a indiqué son directeur général à la presse à la fin de la plantation. Selon Karim Bakayoko, pour respecter ce principe, la banque «plante des arbres, fait aussi des dons régulièrement à des structures sociales comme les orphelinats, l’hôpital, et accompagne les mairies» dans les localités où elle est implantée. «Donc en plus de ces œuvres nous ajoutons également à notre corde l’assainissement, l’environnement et sa préservation», a-t-il complété.
Les autorités de la commune de Loumbila reconnaissantes des actions de BDU
Le représentant du maire de la commune de Loumbila, Ambroise Compaoré, par ailleurs président de la commission environnement et développement local de la mairie de Loumbila, a salué le patron de la BDU-BF pour avoir répondu favorablement à leurs doléances et toutes les actions que la banque réalise déjà. «Avec la mairie, on va s’asseoir pour voir si c’est sa commission qui va se charger des 600 000 FCFA ou bien si cette somme sera affectée au service technique environnemental», a déclaré M. Compaoré.
Sa Majesté le chef de Bagrin, représentant les chefs coutumiers de la localité, a remercié la banque pour son accompagnement à la mairie pour le rayonnement de la commune.
Au 30 juin, la BDU-BF «a dépassé 50% de ses réalisations»
Après la plantation, les cadres de BDU-BF se sont retrouvés à huis clos pour faire le bilan à mi-parcours de la banque. «La tenue de cette rencontre est une tradition au sein de la banque, on organise cette retraite chaque trois mois depuis bientôt trois à quatre ans», a affirmé le directeur général, Karim Bakayoko, qui a fait savoir que le but de cette retraite est de faire une revue à mi-parcours de de leurs activités.
«La présente rencontre portera sur la situation au 30 juin 2021. Donc, c’est pour voir par rapport à nos objectifs en termes d’emplois, de ressources et de résultats, qu’est-ce qui a été réalisé à la moitié de l’année ? Qu’est-ce qui nous reste à réaliser ? Est-ce que nous sommes dans les objectifs qui nous ont été assignés par notre Conseil d’administration ? Si oui, qu’est-ce qu’il faut faire pour garder le cap, si non, qu’est-ce qu’-il faut faire pour rectifier ce qu’il y a, à rectifier ?», a expliqué M. Bakayoko.
Cette rencontre lui donne aussi l’occasion d’exhorter ses plus proches collaborateurs à savoir les directeurs de départements, les chefs d’agence afin qu’à la clôture de l’année, la banque puisse atteindre les différents objectifs qui lui ont été assignés. «Nous venons de tenir le 26 août 2021 notre conseil d’administration qui est la 21e session du Conseil d’administration. Elle s’est consacrée à l’arrêté des comptes au 30 juin et à cette date nous sommes dans nos objectifs puisque nous avons dépassé 50% des réalisations».
«C’est aussi l’occasion pour moi de porter à la connaissance du personnel, les félicitations et remerciements du Conseil d’administration pour les résultats atteints et de persévérer pour un bon atterrissage au 31 décembre 2021», a terminé le DG de la Banque de l’Union du Burkina Faso.
Par Bernard BOUGOUM
