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Nouveau gouvernement: « … pas d’apaisement du climat social » sans « le respect des engagements» (Syndicat)

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La composition du gouvernement Christophe Dabiré I a été dévoilée ce jeudi 24 janvier 2019. Cette équipe de 33 membres remplace celle que dirigeait le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Pour des syndicats comme le secrétaire général du Syndicat national des agents des impôts et des douanes (SNAID), Nongo Grégoire Traoré, ce qui est « important c’est la mise en œuvre des lettres de mission » et « le respect des engagements » et non le changement des hommes. M. Traoré qui a donné, ce jeudi 24 janvier 2019 à la rédaction de Wakat Séra, sa lecture du nouveau gouvernement, a fait savoir qu’ « il n’y aura pas d’apaisement du climat social » si les engagements « ne sont pas respecté ».

« En tant qu’organisation syndicale des travailleurs, c’est la mise en œuvre des lettres de mission qui nous intéresse », a affirmé Nongo Grégoire Traoré du SNAID souhaitant la prise en compte des préoccupations des populations, notamment, « la question de la sécurité, des libertés et des droits sociaux des travailleurs », dans cette mise en œuvre.

Grégoire Nongo Traoré, secrétaire général du SNAID, conférencier principal (Ph. Wakat Séra)

M. Traoré attend du nouveau gouvernement, qu’il « puisse respecter tous les protocoles d’accord qui ont été signés ». Il a soutenu que « quel qu’en soit la personne qui sera » dans le gouvernement, « si les engagements ne sont pas respectés, il n’y aura pas d’apaisement du climat social ».

Réagissant sur la nomination de Lassané Kaboré à la tête de leur ministère de tutelle, le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, M. Traoré a affirmé que « ce n’est pas l’intéressé en tant que tel qui est important (mais) la lettre de mission qu’il détient ». « S’il se met dans la même dynamique que ceux qui viennent (…) nous rappeler les ratios masse salariale, des ratios qui ne correspondent à rien pendant que nos ressources minières sont exploitées, pendant qu’il y a du vol, la corruption, là il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait changement », a poursuivi le secrétaire général du SNAID.

Par Daouda ZONGO