Accueil A la une Ouagadougou: un réseau de cinq présumés malfrats démantelé

Ouagadougou: un réseau de cinq présumés malfrats démantelé

0

Un réseau de cinq présumés malfrats réputés dans les vols avec effraction, le recel et la vente de stupéfiants, a été démantelé à Ouagadougou, selon la Police nationale dans une note publiée ce vendredi 3 mars 2023 sur sa page Facebook.

Les présumés délinquants mis aux arrêts par le Commissariat de Police de l’Arrondissement n°9, pour parvenir à leurs fins, «sillonnaient nuitamment les rues de plusieurs quartiers de Ouagadougou, notamment Tanghin, Pazani, Yagma, Kamboinsin, Bendogo et dans Saaba», précise l’écrit la Police nationale.

Elle ajoute que lorsque les présumés délinquants identifiaient une cour peu éclairée, où il n’y a pas de présence humaine, ils s’introduisaient dans la cour en passant par le mur, et s’emparaient de tout vélomoteur qui s’y trouvait. «Ils ressortaient de la cour en ouvrant le portail de l’intérieur à l’aide de fausses clés et disparaissaient avec le butin», note l’Institution policière.

Une partie du butin saisi

A en croire la Police nationale, les engins volés par les membres du réseau, étaient par la suite acheminés chez un des leurs dans le quartier Pazani de Ouagadougou. «Ce dernier achetait chaque vélomoteur volé à 100 000 FCFA et le revendait à son tour à des prix allant de 110 000 à 115 000 FCFA», affirme-t-elle.

Ce réseau, selon la Police nationale, évolue depuis plus de deux ans et a, à son actif, plus d’une cinquantaine d’engins dérobés dans la capitale burkinabè.

«Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs du Commissariat de Police de l’Arrondissement n°9 ont réussi à mettre fin aux pratiques du groupe et appréhender ses membres», fait savoir le document de la Police qui note que plusieurs objets dont deux vélomoteurs et une porte métallique ont été saisis.

La Police Nationale a réitéré, «ses remerciements» à la population pour sa collaboration qui a permis d’atteindre ce résultat et l’a invitée à «toujours poursuivre la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts mis à sa disposition que sont les 17, 16 et 1010». 

Par Wakat Séra