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REPAB: la rencontre «a donné un autre visage des affaires au Burkina Faso»

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Une vue de la salle à la clôture de la REPAB

Le président du comité d’organisation de la Rencontre des patrons burkinabè (REPAB) Arouna Nikièma, a affirmé ce vendredi 3 juin 2022 que la rencontre qui s’est tenue sur deux jours à Ouagadougou, «a donné un autre visage des affaires au Burkina Faso».

Plus de 500 personnes ont participé à plusieurs panels en vue d’accroître la visibilité des entreprises burkinabè, d’attirer des investisseurs et valoriser la destination Burkina Faso, éprouvé par l’insécurité.

Le président du comité d’organisation de la REPAB, Arouna Nikièma

«La REPAB a donné un autre visage des affaires au Burkina Faso», a déclaré Arouna Nikièma qui a relevé que «les panels ont été très enrichissants». Par cette rencontre, le CNPB a donné un programme aux étudiants afin qu’ils puissent écouter les opérateurs économiques. «Cela leur permettra de mieux s’orienter» à l’avenir, a ajouté M. Nikièma qui a souligné que les étudiants qui ont pris part aux communications ont par cette occasion pris des contacts des hommes d’affaires du Burkina et des autres délégations venus de l’extérieur.

Il a indiqué que beaucoup de recommandations ont été faites. Par exemple sur la fiscalité, «on a demandé qu’on puisse élargir l’assiette fiscale. Nous avons aussi demandé qu’on puisse faire des facilitations fiscales aux structures qui font de la production et qui transforme les produits locaux», a soutenu le président du comité d’organisation de la première édition de la REPAB.  

Le président du CNPB, Apollinaire Compaoré

Le président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Apollinaire Compaoré, s’est quant à lui, réjouis pour cette organisation qui pour une première a été une réussite. Il a remercié les participants, notamment, les étudiants à qui il a souhaité «beaucoup de courage et bonne chance» dans leurs différentes entreprises. Sur ses propos, M. Compaoré a promis mettre les bouchées doubles pour les éditions de la REPAB à venir.

«Les deux jours m’ont rendu davantage fier par la qualité des travaux», s’est exprimé le parrain Jean-Marie Ackah, président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO), qui, à son nom propre et au nom des autres délégations, a adressé ses «très chaleureuses félicitations» aux organisateurs de cet évènement.

Le président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO), Jean-Marie Ackah

Pour lui, «incontestablement, cette première édition peut être qualifiée d’un large succès par le niveau et la qualité des échanges et vous pouvez en être fiers». «Pour ma petite expérience, c’est une performance très remarquable qui témoigne de la vitalité du secteur privé burkinabè, un secteur dense, diversifié, témoignant également de la cohésion de ce secteur privé. Félicitation donc pour cette mobilisation», a-t-il poursuivi.

Pendant ces deux jours, a-t-il appuyé, lors des communications, «nous avons vu une grande salle quasi pleine avec un intérêt manifeste».

Le représentant de la délégation togolaise, Vignon Aboki

Le représentant de la délégation togolaise, Vignon Aboki, a salué la REPAB 2022 qui est «une très belle» initiative «réussie», pour une première édition. «Aujourd’hui, en tant que président du groupement des Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PMI) du Togo, j’ai apprécié le panel surtout sur le financement des PME et PMI. Beaucoup de choses ont été dites par les différents intervenants. Donc, c’est avec satisfaction que nous repartons au Togo et nous allons nous inspirer de ce forum pour mobiliser les acteurs au Togo», a apprécié M. Aboki qui s’est dit «très satisfait» de la communication sur le financement des PME et PMI.

Le directeur général du Fonds de solidarité africain (FSA), Ahmadou Abdoulaye Diallo

Le directeur général du Fonds de solidarité africain (FSA), Ahmadou Abdoulaye Diallo, a trouvé que la REPAB «est une belle initiative vraiment louable qu’on devrait renouveler». Selon son avis, ce forum économique a permis aux différents acteurs économiques de «se parler, d’échanger franchement et de faire des propositions constructives».

«C’est vraiment important et il faut que ces genres d’évènements se répètent ou se multiplient parce que ça va vraiment aider l’Afrique», a-t-il conclu.

Par Bernard BOUGOUM