La situation de la Libye est à l’ordre du jour à l’occasion du sommet de la Ligue arabe qui s’ouvre ce mardi 1er novembre 2022 à Alger, rapportent des médias qui annoncent bien d’autres sujets à ce conclave.
Les dirigeants arabes tiennent ce mardi 1er novembre 2022 en Algérie leur premier sommet en trois ans. A l’ordre du jour, des dossiers africains notamment la situation en Libye où les participants à la rencontre doivent trancher sur la tenue des élections législatives et présidentielle du pays de Mouammar Kadhafi.
En plus de la question centrale de la Libye, les dirigeants arabes vont également se pencher sur la situation du Soudan en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel au moment où le pays connaît des manifestations pour réclamer « un pouvoir civil ».
Selon RFI, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nacer Bourita, a demandé à ses homologues une « condamnation ferme » de l’Iran en raison, d’après lui, du soutien apporté par Téhéran au Polisario. Mais, cette proposition a été rejetée et cela a provoqué la colère du chef de la diplomatie marocaine, selon la même source qui évoque des sources diplomatiques.
Grosso modo, le sommet arabe d’Alger abordera plusieurs questions liées à la situation politique en Libye et au Liban, à la relance de l’initiative arabe de paix avec Israël adoptée à Beyrouth en 2002, à la crise au Soudan et au conflit au Yémen.
Des délégations présentes à Alger ont proposé de discuter des ingérences de l’Iran et de la Turquie dans les affaires internes des pays de la région arabe.
L’Algérie a, pour part, mis sur la table le dossier de la réforme de la Ligue arabe pour que le secrétariat général de l’organisation soit tournant. Une proposition qui risque d’être ignorée en raison du véto égyptien.
La Ligue arabe regroupe 22 pays. Elle s’était réunie pour la dernière fois à un tel niveau en mars 2019 à Tunis, avant la pandémie de Covid-19.
Selon certains observateurs de la scène politique au plan international, cette rencontre permet à la politique étrangère de l’Algérie de passer à l’offensive sur les plans régional, africain et arabe.
Par Wakat Séra
