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Une femme arrêtée pour avoir poignardé son ex-petit ami et brûlé ses affaires

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Une femme, âgée de 29 ans, a été arrêtée à Accra, au Ghana, par les services de police régionaux. La dame a agressé son ex-compagnon dans une rage de jalousie, le 26 juin 2025, à Sowutuom, un quartier de la capitale ghanéenne. L’information est contenue dans un article de togotimes.info

Le commandement de la police régionale d’Accra a arrêté une femme de 29 ans, Augustina Adoma, pour avoir mis le feu aux effets personnels de son ex-compagnon, Emmanuel Otabil, et l’avoir poignardé, lors d’une confrontation à l’hippodrome de Sowutuom, une banlieue d’Accra, au Ghana. Les enquêtes préliminaires ont révélé qu’Augustina, actuellement au chômage, a rendu visite a Otabil, chauffeur de profession et âgé de 30 ans, à l’improviste, dans la matinée du jeudi 26 juin 2025.

Après avoir trouvé M. Otabil en compagnie d’une autre femme, elle aurait versé un seau d’eau sur eux et saisi son téléphone portable avant de quitter les lieux.

Plus tard dans l’après-midi, vers 16 heures, Mme Adoma serait retournée au kiosque de M. Otabil pendant son absence. Munie d’un double de clé, elle aurait pénétré dans les lieux et mis le feu à plusieurs de ses affaires, dont un matelas, un tapis, des couvertures et des draps.

Dans la soirée, une altercation aurait éclaté entre les ex-tourtereaux lorsque M. Otabil aurait approché Mme Adoma pour exiger la restitution de son téléphone et la confronter à propos de l’incendie. Au cours de l’altercation, elle aurait saisi un couteau appartenant à un vendeur d’oranges du quartier et l’aurait poignardé à la poitrine.

M. Otabil a d’abord été transporté d’urgence à l’hôpital Racecourse, puis transféré à l’hôpital communautaire de Lapaz, puis au centre médical de l’Université du Ghana, où il a été opéré d’urgence. Il est actuellement hospitalisé et répond bien au traitement, selon les autorités sanitaires.

La police affirme toujours selon togotimes.info que les enquêtes sont en cours et que des accusations appropriées seront portées.

Par Valentin SOMANDE (Stagiaire)