Des acteurs de la filière riz se sont lancé dans une bataille de communication dans le but d’encourager la consommation du riz local, après avoir remarqué qu’il ne « se vent toujours pas bien malgré les efforts faits sur la qualité et reconnue par les consommateurs avertis », a constaté mercredi 22 février 2017, un journaliste de Wakat Séra.
Le riz produit au Burkina « qui entre dans les circuits du marché ne représente qu’une partie très faible quantité commercialisée, soit 45% en moyenne », a affirmé mercredi, le président du Comité interprofessionnelle du riz du Burkina (CIR-B), Lacina Berthé, face à la presse à Ouagadougou.
Au Burkina, le riz local est commercialisé dans « 194 points de vente dans les villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso », a indiqué M. Berthé.
« L’augmentation de la consommation du riz s’est faite de manière exponentielle, elle a atteint aujourd’hui plus de 600 000 tonnes et s’accroit à un rythme de 5,6% par an, ce qui témoigne les changements en cours dans les habitudes alimentaires des Burkinabè », a-t-il dit, souhaitant « mobiliser les consommateurs de riz sur la qualité de ce qu’ils consomment ».
Selon le président du Comité interprofessionnelle du riz du Burkina (CIR-B), Lacina Berthé, « les résultats des recherches confirment, en effet, les avantages comparatifs du riz du Burkina tant sur le plan de la sécurité sanitaire que sur le plan des critères de qualités », ce qui « est un véritable avantage concurrentiel » par rapport au riz importé.
Mohamed ZOUNGRANA
