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Burkina : un accord pour mettre fin à la crise entre l’OTRAF et l’UCRB

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Les différents acteurs des pourparlers ayant abouti à l'accord et les responsables de l'OTRAF et l'UCRB ont posé pour la postérité

L’Organisation des Transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et l’Union des Chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) sont parvenues à un accord ce 17 septembre réglant la crise qui les opposait et qui a avait engendré une pénurie de carburant dans la ville de Ouagadougou et coûté la suspension des deux structures par le gouvernement burkinabè.

Un accord de sortie de crise signé entre l’Organisation des Transporteurs Routiers du Faso (OTRAF) et l’Union des Chauffeurs Routiers du Burkina (UCRB) sous l’égide du gouvernement représenté par le Premier ministre et en présence du Haut conseil du dialogue social (HCDS) vient de mettre fin au conflit qui les opposait et qui avait occasionné un arrêt des activités en août dernier, provoquant une pénurie de carburant à Ouagadougou et dans certaines villes du pays.

Les deux protagonistes ont accueilli cet accord avec « soulagement » et se sont engagés à œuvrer pour la « recherche de solutions structurelles afin qu’une telle situation ne se reproduise plus dans notre pays ».

Le chef du gouvernement burkinabè a apprécié l’esprit de conciliation des deux structures, et a instruit les ministres concernés, à prendre les dispositions nécessaires pour la levée de la mesure de suspension qui avait sanctionné l’OTRAF et l’UCRB le 28 août 2018.

Par cet accord, les deux parties ont pris l’engagement de respecter la Convention 87 de l’OIT sur la liberté syndicale et d’association qui ne leur permet pas de demander le départ de leurs postes d’un ou des dirigeants de l’autre organisation syndicale. Aussi, sous la directive du HCDS, l’OTRAF et l’UCRB comptent mettre en oeuvre les engagements signés le 27 août sur la gestion du fret et l’amélioration des conditions de vie des chauffeurs-routiers. Elles ont également promis de respecter les protocoles et conventions sectoriels qui lient les deux organisations, de développer la communiquer entre elles, de préserver les intérêts économiques et sociaux du Burkina Faso, entre autres.

Par Boureima DEMBELE