Ceci est le texte intégral de l’allocution de l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne (UE) auprès du Burkina Faso, Daniel Aristi Gaztelumendi, prononcée dans la soirée du mercredi 7 mai 2025, à Ouagadougou, par anticipation à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la Journée de l’Europe commémorée chaque 9 mai de l’année.
Allocution de son excellence, Daniel Aristi Gaztelumendi, ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso
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Au nom de la Délégation de l’Union européenne et de l’ensemble des Etats membres de l’UE présents au Burkina – l’Equipe Europe – je vous souhaite la bienvenue à cette soirée qui célèbre l’Europe, et l’Europe et ses partenaires dans le monde.
Aujourd’hui, c’est le 7 mai, mais nous célébrons par anticipation la Journée de l’Europe, commémorée chaque année le 9 mai.
Cette célébration a, en 2025, une signification spéciale.
Cette année marque le 75e anniversaire de la naissance de l’UE. En effet, la Déclaration Schuman du 9 mai 1950 a jeté les bases de l’Union européenne.
Ce discours, qui a été prononcé cinq ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale par Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, a conduit à la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA).
Pour la première fois, six pays (Allemagne de l’Ouest, Belgique, France, Italie, Luxembourg et les Pays-Bas), ont décidé de mettre en commun leur production de charbon et d’acier, matériaux stratégiques, pour qu’une nouvelle guerre comme celles qui avaient ravagé le continent européen et avaient fait souffrir le monde entier – devienne, et je cite : « non seulement impensable, mais matériellement impossible ».
