Le Conseil municipal de la commune de Ouagadougou s’est réuni ce 22 octobre, au cours de sa quatrième session ordinaire à l’effet d’examiner, entre autres, une délibération relative à une procédure d’entente directe à propos d’une étude sur l’aménagement et le bitumage des voiries de Ouagadougou. A l’ordre du jour, il y avait aussi l’examen et l’adoption du budget primitif de 2019.
Trois points étaient à l’ordre du jour de la quatrième session ordinaire du Conseil municipal de la commune de Ouagadougou. Les 254 conseillers qui y prenaient part ont validé le procès-verbal de la session du 27 septembre 2018 et ont également épluché le budget communal et ceux connexes. Aussi, ils ont examiné et adopté la délibération portant autorisation de signature de contrats par la procédure d’entente directe pour la réalisation d’études relatives à l’aménagement et au bitumage des voiries de la ville de Ouagadougou.
Ce dernier point qui semblait cristalliser les positions a finalement été adopté. Mais dans les débats, certains conseillers municipaux ont estimé qu’il y a « violation de loi ».
Ce point porte sur deux lots de 400 millions chacun. De l’avis de ceux qui étaient contre la délibération, c’est un seul marché qui a été « morcelé », chose qui est interdite par la loi, à les en croire. Par morcellement, ils ont voulu faire comprendre que c’est le même marché qui a été divisé en deux pour éviter de dépasser le seuil tolérable pour le règlement en vigueur à la municipalité de Ouagadougou en matière de passation de marché de gré à gré.
D’autres conseillers ont expliqué que le morcellement est différent de ce cas. Pour ceux-ci, il concerne une subdivision du même marché en plusieurs petits marchés, lancés en différentes périodes de l’année. Alors que pour eux, cette étude-ci est lancée sur une seule période. Et c’est juste par souci de transparence qu’il a été porté devant le Conseil.
Finalement, le projet de délibération porté au vote est passé et les études seront menées sur six mois, selon le maire Armand Béounidé, et prendra en compte l’ensemble des secteurs de la ville de Ouagadougou qui verront l’aménagement et le bitumage de plus de 147 km de voies. Il a ajouté que le problème de la mobilité de la ville de Ouagadougou va au-delà des positions politiques.
Par Boureima DEMBELE
