Accueil Société Réconciliation au Burkina: le MPCRN «satisfait» de la position du Premier ministre

Réconciliation au Burkina: le MPCRN «satisfait» de la position du Premier ministre

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Le Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix et de la cohésion sociale du Burkina Faso (MPCRN), s’est dit, ce jeudi 20 février 2020, « satisfait » de la position du Premier ministre Christophe Dabiré qui soutient sa démarche pour la réconciliation nationale.

Le MPCRN poursuit toujours son combat pour la réconciliation nationale, la paix et la cohésion au Burkina Faso. Ce jeudi, ses responsables ont été reçus par le chef du gouvernement burkinabè à qui ils ont présenté le mouvement et ses objectifs. Après environ 45 minutes d’échanges, ils ont manifesté leur satisfaction de voir que le chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré, leur a rassuré qu’il allait les « accompagner » dans le cadre de leur démarche pour la réconciliation et la cohésion nationale.

« Notre action vise l’organisation d’un dialogue national. Nous ne pouvons réussir sans le soutien des autorités. Il nous a rassurés qu’il était disposé et disponible pour nous accompagner. Je suis très satisfaite, nous sommes satisfaits de sa position en tant que Premier ministre », s’est réjoui la présidente d’honneur du MPCRN, Safiatou Lopez/Zongo qui a poursuivi que M. Dabiré, la troisième personnalité du Burkina, « a même rappelé que quand il a fait sa déclaration devant l’Assemblée nationale, il a parlé de la réconciliation nationale. Cela veut dire que c’est une question qui le tient vraiment à cœur », a conclu, Safiatou Lopez.

Cette audience a été précédée de plusieurs autres rencontres que le MPCRN a eues avec des responsables coutumiers et religieux dont le Moro Naaba Baongho, empereur des Mossé, des personnes ressources ou leader d’opinion, des institutions politiques de la majorité présidentielle comme de l’opposition, le mouvement syndical, entre autres, pour les mêmes raisons, la recherche de la paix et de réconciliation.

Dernier-né des mouvements pour la « paix et la cohésion sociale » au Burkina, fondant sa motivation sur le fait que le pays des « Hommes intègres » vit « une crise multidimensionnelle caractérisée par l’insécurité, un climat social très critique, l’incivisme et la mise en cause permanente de l’autorité de l’Etat», le MPCRN a fait de ces questions son cheval de bataille, pour un Burkina plus stable et prospère.

Par Bernard BOUGOUM