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Sociétés privées au Burkina: Simon Compaoré rassure que sans contrat il n’y aura plus de prestation de la police

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Mouvement d'humeur CRS

Le ministre burkinabè de la Sécurité Simon Compaoré a rassuré, jeudi 20 avril, l’Union nationale de la police (UNAPOL) « que les sociétés qui ne disposaient pas de contrat formel, les prestations allaient être suspendues jusqu’à ce que des contrats puissent être établis », au cours d’une audience à Ouagadougou.

Les échanges qui ont porté sur le mouvement d’humeur constaté au sein du Groupement des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), ont permis au ministre Compaoré de faire part au syndicat de la police, de la décision de suspendre les prestations effectuées au niveau des « sociétés qui ne disposaient pas de contrat formel, jusqu’à ce que des contrats puissent être établis », selon le commissaire Wakilou Sénou, secrétaire général de l’UNAPOL.

« A ce niveau, c’est une garantie à laquelle les policiers tiennent. Il faut que les contrats soient formels afin qu’une certaine transparence puisse être apportée à la gestion de la question du Service payé », a affirmé le commissaire Sénou.

Le secrétaire général de l’UNAPOL qui dit être sortie de l’audience « quelque peu satisfait », confie qu’ils attendent « de voir le déroulement des choses ».

« Pour ce qui nous a été dit, si les choses se mettent en branle, nous pensons que la situation de la plateforme (revendicative) est en bonne voie. Maintenant nous attendons les résultats, pour confirmer que l’acte aura été joint à la parole », a-t-il indiqué.

Le ministre de la Sécurité Simon Compaoré a demandé aux policiers de reprendre le service au niveau « des sociétés disposant d’un contrat formel ».

Depuis mardi 18 avril, des éléments du Groupement des Compagnies républicaines de Sécurité manifestent leur mécontentement vis-à-vis des « mauvais traitements » au sein de la police, en suspendant leurs prestations au niveau des sociétés privées.

Daouda ZONGO