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Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire: un retard dans l’établissement de la carte consulaire qui fâche

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Le président de la Convergence Citoyenne Panafricaine (CCP), Ousmane So

Des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire font part de leur exaspération au ministre Alpha Barry suite au « non-respect » du délai d’établissement de la carte consulaire burkinabè et l’appellent à s’assumer. Dans une lettre ouverte adressée au ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, l’association Convergence citoyenne et panafricaine en veut à l’entreprise SNADEI qui n’aurait pas respecté le délai initial de 72 heures prévues pour établir une carte consulaire. A en croire le signataire de cette lettre ouverte, l’entreprise SNADEI aurait étendu ce délais  d’une semaine à plusieurs mois. Les membres de l’association Convergence citoyenne et panafricaine invitent l’entreprise à respecter ses engagements à l’endroit de l’Etat burkinabè, et ce dans les meilleurs délais.

S.E.M. Alpha BARRY,  Ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur,

Une convention signée depuis plusieurs années entre l’État Burkinabè et  SNADEI fait exclusivement de cette entreprise privée le producteur de la carte consulaire de la communauté Burkinabè établie en Côte d’Ivoire.

Selon la lettre de cette convention, la carte consulaire est établie au coût unique de 7000 Francs CFA (réparti comme suit 2900 pour le trésor Burkinabè et 4100 pour SNADEI) avec un délai d’établissement de 72h.

En rappel, la carte consulaire est le document officiel d’identité des Burkinabè résidents en terre ivoirienne.

Dans la mise en œuvre de la convention, l’entreprise en charge de la production de la carte consulaire va se caractériser par un laxisme sans précédent. D’un délai de 72h initial conclu pour l’établissement de la carte consulaire, l’entreprise va unilatéralement rallonger la durée qui passera d’une semaine pour atteindre aux dernières nouvelles plusieurs mois.

Monsieur le Ministre, cette situation qui dénote un manque de sérieux créé des désagréments énormes à nos compatriotes demandeurs de la carte consulaire. Qui sait le rôle et la place du document d’identité dans le quotidien d’un citoyen doit pouvoir mesurer les difficultés énormes éprouvées par nos compatriotes.

La délivrance de milliers de cartes consulaires Burkinabè serait en souffrance.

Excédés par la situation, les compatriotes délégués consulaires en Côte d’Ivoire avaient donnés de la voix à travers une manifestation de protestations le lundi 19 avril 2021.

Après une médiation du consul général du Burkina Faso à Abidjan, le représentant de SNADEI avaient pris l’engagement de corriger les insuffisances dans les jours à venir.

S.E.M Alpha BARRY, Ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur,

En plus de juger le coût de l’établissement de la carte consulaire Burkinabè excessif, l’association convergence citoyenne et panafricaine (CPP) s’insurge contre le non-respect des engagements de SNADEI vis à vis de l’État Burkinabè.

La CCP appelle cette entreprise à respecter ses engagements à l’endroit de l’État du Burkina Faso dans les meilleurs délais.

Nous invitons le ministre des affaires étrangères à s’assumer en tirant toutes les conséquences de cette situation très dommageable à laquelle sont soumis nos compatriotes en Côte d’ Ivoire.

<< Pour la Patrie, nous ne fléchirons pas >>.

Burkina Faso, le 03 mai 2021

Pour la Convergence Citoyenne et Panafricaine (CPP)

Ousmane SO

Président